Je me rappelle encore comme si c’était hier, ma rencontre avec le Président Barack Obama, le président des Etats-Unis d’Amérique en fin de mandat à la tête de la première puissance mondiale. Oui ! Je l’ai rencontré à Washington dans l’Omni Ressort Hôtel où nous avons passé plus de deux heures ensemble, dans une salle, pour parler des problèmes et des solutions simples pour les résoudre. Je n’étais pas seul à cette rencontre, en plus de ma modeste personne, il avait invité aussi à travers le département d’Etat Américain 500 jeunes leaders Africains.
Le fameux slogan de campagne «YES WE CAN» du premier président afro-américain était devenu une marque déposée, une philosophie, une approche, une vision, une ambition et une manière pour les millions de jeunes africains dont moi-même de voir le monde autrement. De se classer parmi les solutionneurs de problèmes et non partie intégrante des problèmes en tant que jeune africain.
Sur les nombreuses actions posées pour un développement universel et historique durant ses deux mandats à la Maison Blanche, je voudrais juste m’appesantir sur le programme Mandela Washington Fellowship du Young African Leaders Initiative (YALI).
En effet, en tant que participant, ce programme m’a permis d’abord de connaître l’Afrique en tant que jeune africain, de découvrir les potentialités de l’Afrique en tat que résident Africain et de découvrir l’ignorance des autres sur l’Afrique en tant citoyen du monde.
A mon retour à la maison après le programme YALI, j’ai réalisé juste que comprendre la manière dont un problème est défini et résolu peut être la source du problème lui-même, qu’il fallait juste changer d’approche. Rien ne pourra rembourser cette connaissance que j’ai eu durant ce programme prestigieux et je m’engage à l’utiliser au maximum pour servir ma communauté et surtout les jeunes et les femmes qui sont victimes des manques criards des besoins nécessaires de base. Combien de jeunes dans les différentes régions d’Afrique ont bénéficié de cette connaissance grâce à l’initiative du président Obama ?
En tout cas ceux du Mali, de mon pays, montrent à longueur de journée et à travers des initiatives extraordinaires que nous n’avons pas besoin de tout l’or de Wassoulou pour sortir le pays de la mauvaise gouvernance, de la corruption et du népotisme.
Encore dans son discours d’Adieu, le président Obama a exprimé son espoir de nous voir briller pour nous-mêmes, pour nos communautés et pour l’humanité : «Quand je suis arrivé à Chicago, j'avais une vingtaine d'années et j'essayais encore de comprendre qui j'étais. J'étais toujours à la recherche d'un but dans la vie.
J'ai commencé à travailler dans un quartier non loin d'ici dans des églises installées à l'ombre des aciéries fermées.
C'est dans ces rues que j'ai été témoin des miracles que peut produire la foi. Mais aussi de la dignité des travailleurs face aux difficultés.
C'est à cette époque que j'ai appris que, pour changer les choses, il fallait que les gens ordinaires s'impliquent et qu'ils s'engagent. Après huit ans comme président, je le crois encore. Et ce n'est pas seulement ma conviction. C'est le cœur battant de l'idée américaine : nous sommes tous égaux, notre créateur nous a donné des droits et des devoirs : la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. C'est grâce à cela, grâce à notre démocratie, que nous pouvons former une union plus parfaite», a-t-il martelé lors de son discours d’Adieu.
Yes ! We can !
Thank you Mister President, we will never forget you !
Moussa KONDO