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"Chronique d’un Rendez-vous de Haut niveau" : Il était une fois au Mali !
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  Mali Sadio
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse conjointe de SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son SEM M. François Hollande sur le sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son homologue SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France au CICB
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60 délégations, dont une trentaine conduite par des Chefs d’États, se sont rendues dans la capitale du Mali (Bamako) pour échanger sur le sort de l’Afrique. Un rendez-vous qui s’inscrit dans un cadre bien déterminé «La 27ème édition du Sommet Afrique-France». Une dénomination qui peut dans les jours à venir avoir comme l’acronyme «S.A.F.». Les dates et le lieu à retenir (Vendredi 13 au samedi 14 Janvier 2017 au Centre International de Conférence de Bamako « CICB »).




Ce jour-là, des chefs d’Etats africains se sont, avec leur homologue de la France, en l’occurrence François Hollande, penchés sur plusieurs sujets brulants de l’actualité (Démocratie, Partenariat, Sécurité, Développement), avec pour thème «Partenariat, Paix et l’Emergence».
Il était une fois ! Trois chefs d’Etats sont intervenus à l’ouverture officielle des travaux du sommet. Le premier qui est l’hôte de l’évènement n’a pas manqué d’affirmer que le sommet de Bamako n’est pas seulement un grand rendez-vous politique, car pour lui, c’est aussi un espace de réflexion pour les Etats afin de faire face aux menaces terroristes que subissent les pays africains.
Le deuxième intervenant, le président français, François Hollande, a affirmé qu’ils ne peuvent pas accepter que le seul horizon pour beaucoup des jeunes africains soit de quitter le continent pour rejoindre l'Europe. « Nous devons donc tout faire pour assurer votre croissance et votre développement », a-t-il martelé. Pour lui, Comment accepter qu'il puisse avoir encore dans des pays qui sont dans le chaos, à travers des trafics organisés, des manipulateurs sans scrupule souvent liés aux terroristes ?
Comment accepter qu'il ait autant de malheurs qui s’abattent sur des familles entières avec des jeunes africains qui meurent noyés dans la Méditerranée ?
Quant au troisième intervenant, Idris Deby, président du Tchad, non moins président en exercice de l’Union africaine, il dira que l’Afrique est en bute à une profonde crise économique et sécuritaire. L'instabilité récurrente dans l'espace sahélo-saharien, la détresse humanitaire au Soudan du Sud, le cycle de violence et d'insécurité dans les pays des grands lacs et d’Afrique centrale nous rappellent l'ampleur des défis à relever.
Face à ces défis, pour lui, l'Union Africaine et ses communautés économiques régionales se forcent d'apporter des réponses obtenues sur le terrain dans la lutte contre la secte des terroristes Boko Haram, dans la région du lac Tchad, et les terroristes au nord du Mali, dans la corne de l'Afrique en Somalie et en Libye. À cet égard, la France et l'Afrique qui partagent tant de profondeur sont intensément interpellées à faire bloc et à fédérer leurs actions. ».
Il était une fois au Mali ! La majorité des Journalistes maliens ont été confrontés à un problème sérieux pour participer à ce grand rendez-vous, à cause d’un nouveau système qui ne dit pas son nom à eux imposé par le comité national d’organisation du sommet. Un système qui a contraint pas mal des journalises maliens à rester devant leurs petits écrans pour suivre le déroulé du sommet, afin de tenter d’écrire ou de pouvoir parler sur l’évènement. Le favoritisme est peut-être passé par là !
Il était une fois ! La capitale Bamako a été l’un des endroits le plus sécurisé comme « Moscou » grâce aux efforts des forces de l’ordre maliennes et françaises, à travers un plan stratégique de sécurité mis en place pour sécuriser les hautes personnalités.
Il était une fois ! La circulation de Bamako était bloquée de tous les côtés, à cause des mesures prises par les autorités pour faciliter l’accès des invités de marque aux différents lieux des travaux du sommet. Ce n’est pas le pont de martyr qui dira le contraire, au regard du poids qu’il a dû supporter durant les trois jours du sommet.
Un ancien pont dont la date pour certains mecontents, est désuet. Quoi qu’on dise, ce 27ème sommet Afrique-France dirigé par un certain Abdoullah Coulibaly, tenu à Bamako, sous le régime du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a été une réussite !

Drissa KEITA
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