LES MAGISTRATS ET LES INSPECTEURS DE TRAVAIL EN GREVE : Des preuves palpables de l’insouciance du Régime !

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Publié le jeudi 19 janvier 2017 | Le Pays

© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA

Le régime IBK se soucie-t-il des conditions de travail des syndicats maliens ? Cette question a tout son pesant d’or dans la mesure où le régime a de la peine à satisfaire les revendications de certains syndicats.
Après la grève des syndicats de l’Enseignement secondaire, les magistrats ont entamé une grève illimitée ce lundi 16 janvier 2017. Ce n’est pas tout, les inspecteurs de travail du Mali, à la faveur d’une conférence de presse tenue dans les locaux de la Bourse de travail, ce même jour, ont annoncé qu’ils entameront aussi une grève de 120 heures. Ils demandent entre autres l'amélioration de leur condition de travail.
Force est de constater que la grève de ces deux syndicats aura des répercussions très compromettantes sur les pauvres Maliens. D’autant plus que les magistrats ont décidé de ne pas assurer le service minimum. Alors bonjour les dégâts ! Les candidats au concours de recrutement de 5000 agents dans l'Armée seront des victimes indirectes. Ils n'auront pas, pendant ce temps de grève, accès aux pièces comme le certificat de nationalité et le casier judiciaire. De même pour la population.
« On ne peut faire confiance aux gouvernants actuels, ils ne tiennent jamais leur engagement. Ils ignorent totalement les préoccupations et les aspirations des gouvernés », nous confia un magistrat. Et un inspecteur de travail de répliquer : « le régime IBK n’a pas le sens de l’anticipation et du dialogue. Il donne l’impression de n’écouter que la voix des armes et non celle du dialogue ».
En tout cas, la succession de grève des différents syndicats démontre à suffisance l’insouciance d’un régime dos au mur, incapable d’offrir le minimum de condition décente aux travailleurs maliens. Que c’est vraiment dommage !
Aliou AGMOUR

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