En vue de favoriser une compréhension mutuelle entre le pays de l’Oncle Sam et les autres pays, le Bureau des affaires éducatives et culturelles du Département d’Etat des Etats-Unis avait initié, du 30 novembre au 16 décembre, une visite à l’intention de 17 femmes leaders africaines venant de 13 pays africains sur le thème « Femmes dirigeantes : Promouvoir la paix et la sécurité ».
C’est ainsi que l’une des participantes du Mali, la directrice de la sécurité publique, Contrôleur général de police et non moins président l’Association pour l’épanouissement économique et social de la femme (AESF), Sissoko Awa Sidibé, a animé, hier mardi 17 janvier, une conférence de presse pour partager les enjeux de cette rencontre avec les hommes de média.
Selon elle, cette visite a été bénéfique et pleine d’enseignements pour toutes les participantes, « nous avons appris énormément de choses sur la résolution des conflits, la méthodologie était simple et édifiante », a-t-elle ajouté. Et de poursuivre que cette visite a permis de constater que les femmes américaines ont une vision progressiste, qu’elles se battent pour apporter des changements cruciaux dans leur pays, « les échanges nous ont permis également de comprendre que les Américaines constituent une force incontournable. Leur engagement prouve que les femmes peuvent prendre et diriger les initiatives dans leur pays respectif », a-t-elle précisé.
A ses dires, l’initiative appuie le plan d’action national américain sur les femmes, la paix et la sécurité appelant à l’autonomisation des femmes en tant que partenaires égales dans la prévention des conflits et l’édification de la paix dans les pays menacés et impactés par la guerre, la violence et l’insécurité.
Pour elle, l’initiative est axée sur les opportunités de leadership des femmes, en explorant les aptitudes par lequelles elles peuvent diriger dans les situations de médiation des conflits et transformer les communautés.
Aux dires de la Directrice de la Sécurité publique, les participants ont examiné la manière dont les femmes dirigeantes et les organismes américains s’engagent activement dans la médiation des conflits et des différends soulevés par les différences politiques, socioéconomiques, ethniques, religieuses et régionales, « en outre, cette initiative a familiarisé les participantes aux stratégies visant à apporter un changement positif du point de vue politique, social et économique dans une société démocratique. Nous avons exploré et analysé les compétences de leadership essentielles et nécessaires pour équilibrer les demandes et intérêts sociaux divergents lorsqu’elles sont confrontées à des défis politiques », a-t-elle laissé entendre.
Par ailleurs, Sissoko Awa Sidibé dira que pendant le programme, six groupes régionaux ont participé à des réunions ensemble à Washington D.C. Selon elle, ces groupes ont eu des activités séparées dans deux ou trois villes supplémentaires avant de revenir dans la capitale américaine.
Avant de rappeler qu’avec l’aide et l’appui de l’Institut pour la sécurité inclusive des activités ont été axées sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et sur les plans d’actions nationaux.
Pour finir, elle a rendu un vibrant hommage à l’Ambassade des Etats-Unis au Mali pour son accompagnement constant en matière de promotion du genre.
Outre Sissoko Awa Sidibé, la présidente de l’Association ‘’Yèrèdèmè ‘’, Sacko Sitan Diallo, a participé à ce voyage d’études.