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Sécurisation du sommet Afrique – France : Les mesures du ministre Salif Traoré qui ont porté leur fruit
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  La Lettre du Peuple
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise de permis de conduire
Bamako, le 07novembre 2015 le ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne Mahamane Baby a présidé la 8eme édition cérémonie de remise de permis de conduire.
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Les hommes du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Salif Traoré, ont relevé avec brio le défi sécuritaire du Sommet Afrique – France que notre capitale a abrité les 13 et 14 janvier dernier. Avant et pendant la rencontre, les forces de sécurité de notre pays ont veillé à ce qu’aucun danger ne perturbe sa tenue. Ils étaient plus de 10 000 hommes mobilisés, tous corps confondus, pour la sécurité, suivant les mesures minutieuses et le plan de sécurisation élaboré par le Général Traoré.

En effet, pour la sécurisation du Sommet Afrique – France, le département de la Sécurité et de la Protection Civile et ses techniciens avaient conçu un plan, basé sur cinq sous-groupements opérationnels afin de faire face à toutes les éventualités. Il s’agit des sous-groupements Aéroport, Fleuve, Sécurisation des itinéraires, Hébergement et Sites de travail (CICB) et de rencontre (Palais de Koulouba). Chaque élément de ce plan avait sa spécificité



Ainsi, le sous-groupement opérationnel «Aéroport international Modibo Keita Sénou» était placé sous la responsabilité du Commissaire de la Police de l’Air et des Frontières et avait pour mission d’assurer la sûreté des moyens de transport internationaux et celle de la nouvelle aérogare et de ses abords immédiats.

Ce sous-groupement était également chargé, en lien avec le Protocole et la Compagnie de la Circulation Routière, d’assister les délégations officielles quant au traitement et au règlement des formalités administratives imposées par les textes relatifs à la circulation transfrontalière. Parallèlement, une attention particulière était portée à la lutte contre l’immigration irrégulière sous toutes ses formes.

La mobilité et la fluidité étant déterminantes dans de telles opérations, le sous-groupement opérationnel «Sécurisation des itinéraires» a joué un rôle prépondérant dans la mise en œuvre du plan de circulation piloté par la Compagnie de la Circulation Routière. Sa mission était de sécuriser tous les itinéraires devant être empruntés par les délégations officielles, ainsi que les axes adjacents, et d’indiquer les itinéraires de déviation.

Sous la responsabilité du Commandant de la Brigade Fluviale de le Gendarmerie, le sous-groupement opérationnel «Fleuve Niger» a intensifié les patrouilles sur le fleuve, tant en amont qu’en aval, tout en assurant la viabilité du Pont des martyrs et du Pont Fahd, en étroite collaboration avec les éléments du Génie Militaire spécialisés en neutralisation d’explosifs, afin de prévenir toute pose d’engins explosifs sous et sur les ponts.

Un autre sous-groupement opérationnel très important était celui en charge de la Sécurisation du Centre international de Conférences de Bamako. En liaison permanente avec le Centre de Coordination et de Commandement, ce sous-groupement avait établi une zone rouge tout autour du CICB, dont l’accès était strictement refusé aux personnes non autorisées.

Il fallait pour y accéder disposer d’un laissez-passer ou d’une autorisation spéciale pour raison de service au profit du Sommet. Dans ce rôle, le sous-groupement CICB était soutenu par le Groupement Mobile de Sécurité (GMS) et le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Mobile (GIGM), appuyés par les Commissariats des 1er, 2ème, 5ème et 14ème Arrondissements.

Le cinquième niveau, et non des moindres, était le sous-groupement opérationnel «Sécurisation des lieux sensibles» avec comme mission la sécurisation des lieux d’hébergement des hôtes et les alentours. A cela s’ajoutait la responsabilité d’assurer la fluidité de la circulation et la gestion des parkings sur les différents sites, ainsi que la mise en place d’un dispositif de sécurité incendie, de secours et d’assistance.

En somme, la réussite de la couverture sécuritaire du sommet Afrique – France est le résultat, d’une part d’une bonne planification, appuyée par une vision claire des responsables en charge de la sécurité au Mali et, d’autre part, de la mise en œuvre cohérente du plan opérationnel et de la motivation inébranlable des agents déployés sur le terrain, qui se sont attelés au respect strict des consignes données.

L’un des éléments moteurs aura sans nul doute été la coordination, assurée par le Centre de Coordination et de Commandement, en collaboration avec l’opération «Faba lakana», initiée par les forces armées pour appuyer le dispositif sécuritaire du sommet.

A la lumière de cette prouesse, les forces de sécurité du Mali doivent plus que jamais maintenir le cap du professionnalisme, sans lequel il leur sera difficile de se rapprocher des populations pour la quiétude desquelles elles existent.

La principale leçon à tirer de ce sommet pour les forces sécurité s’articulera autour de trois axes principaux: la rigueur dans la planification, la bonne coordination et la détermination. Bravo aux forces de sécurité pour avoir relevé ce grand défi.

Bamey Diallo
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