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Forum économique : De pertinentes recommandations formulées
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  La Lettre du Peuple
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© aBamako.com par Momo
Forum économique du Sommet Afrique France
Bamako, le 13 janvier 2017 En prélude a la rencontre des Chefs d`Etat du 14 janvier, le Forum économique a eu lieu entre le MEDEF et les 25 patronats africains a l`hotel SALAM
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A l’issue des travaux de ce forum, de pertinentes recommandations ont été formulées par des chefs d’entreprises africains et français, des dirigeants de banques de développement, des représentants d’organisations internationales et d’organisations patronales.

Jeunesse & entrepreneuriat



L’éducation et la formation sont les piliers des pays. Le secteur privé encourage les gouvernements à créer des modèles de gouvernance innovants en matière de formation et à soutenir la création de pôles de formation technique et supérieure à l’échelle régionale dans le cadre de partenariats public-privé (centres d’excellence) pour améliorer l’insertion professionnelle et accroître les capacités d’innovation et de recherche en Afrique; diffuser des programmes d’éducation et de formation auprès des jeunes par le numérique; introduire dans les programmes scolaires des modules liés à l’entreprise et à l’entrepreneuriat.

Il ressort que le développement de l’employabilité est essentiel à la création d’emplois. Les entreprises d’Afrique et de France appellent les gouvernements à : mener des actions visant à renforcer l’employabilité des populations grâce à une adéquation entre les offres de formation et les besoins des entreprises dans chaque pays; assurer la promotion de l’apprentissage comme un des outils répondant au mieux aux besoins des entreprises et donc au marché du travail; contribuer à la mobilité internationale par la promotion des systèmes d’échange entre étudiants d’Afrique et de France; œuvrer pour un environnement des affaires favorable à la création d’emplois dans le secteur privé qui sont des emplois de long terme.

L’entrepreneuriat des jeunes aussi constitue un facteur d’épanouissement et de croissance. Le secteur privé invite les gouvernements à promouvoir les talents et opportunités de la jeunesse et l’accompagner vers l’entrepreneuriat (évènements, salons, déploiement de formations …); valoriser la dynamique des Start up entre l’Afrique et la France pour favoriser l’émergence de champions nationaux; favoriser les synergies entre les réseaux privés afin de partager les expériences, les savoir-faire, les compétences et valoriser les meilleures pratiques entre les Etats.

Financement en Afrique

Mobiliser toutes les sources de financement au service des entreprises: investisseurs institutionnels internationaux, private equity, épargne de long terme, épargne de la diaspora, business angels, etc., et stimuler le développement des marchés de capitaux en Afrique ;

Fédérer: décloisonner les sources de financement (à l’image du rapprochement des marchés bancaire et de capitaux), favoriser les effets de levier et encourager les approches multipartites plutôt que la confrontation ;

Innover: Développer de nouveaux instruments capables de répondre aux défis du développement africain: green bonds, plateformes et fonds agrégateurs, instruments de dette pour les PME, instruments de financement d’infrastructures, finance digitale, etc;

Accélérer : favoriser le développement de modèles souples et modulables, comme les partenariats public-privé.

Ces recommandations feront l’objet d’échange entre chefs d’Etat et du gouvernement lors du sommet. Ils réfléchiront à cette occasion et prendront des décisions sur les moyens de favoriser une croissance partagée et riche en emploi sur le continent africain.



Innovation & numérique

Promouvoir l’entrepreneuriat et renforcer les jeunes pousses africaines du numérique pour les transformer en fleurons technologiques continentaux ; faciliter l’investissement des opérateurs dans une connectivité de qualité ; développer la formation aux métiers du numérique, et notamment les formations courtes au codage ; mettre en place une régulation favorable à l’émergence de nouveaux modèles économiques nés de la révolution numérique.

Agriculture et agroalimentaire

Sécuriser le foncier: enclencher un cercle vertueux permettant l’attraction d’investissements et leur sécurisation, l’accès aux crédits pour les paysans et la bancarisation de ces derniers; développer la formation technique, en associant les entreprises dans la définition des cursus et des compétences; structurer des filières, de la fourche à la fourchette, en contractualisant (an amont) les relations techniques, commerciales et financières entre les petits agriculture et l’agro-industrie; également en renforçant les regroupements de producteurs; en développant des «origines» et «appellations» afin de structuration l’accès aux marchés (en aval) ; développer l’accès aux financements ; développer les infrastructures logistiques pour le transport et le stockage.

Formation professionnelle

Il s’agit de : accorder la priorité à la formation professionnelle; associer l’ensemble des parties prenantes: institutions académiques, entreprises et Etats, afin d’ajuster les filières, les programmes et les diplômes au besoin du marché de du travail; construire des certifications valorisant les compétences déjà acquises au cours de l’expérience, en y associant les entreprises; développer l’apprentissage et le compagnonnage; promouvoir l’e-éducation; promouvoir les formations à l’entrepreneuriat.

Energie renouvelable

Les participants recommandent d’encourager les Etats africains à définir des plans et des stratégies augmentant la part des énergies renouvelables dans leur offre énergétique, domaine clef pour leur croissance économique. En effet, un des principaux défis de l’Afrique est de donner l’accès à l’électricité à la moitié de sa population, véritable point bloquant le développement économique.

Pour disposer d’un cadre propice aux investissements, il convient d’adopter des cadres législatifs favorables aux solutions de production énergétique renouvelable pérenne et d’adapter les réglementations, notamment en les centrant sur les coûts.

Les participants recommandent également de déployer massivement des énergies renouvelables compétitives, adaptées et différenciées pour sécuriser l’accès à l’énergie et accélérer l’électrification rurale à travers le développement de solutions appropriées, notamment les panneaux solaires, et leur exploitation par des opérateurs privés. Un passage à l’échelle permet la proximité avec les consommateurs et l’essor de la croissance économique. S’y ajoute la promotion des partenariats public-privé afin de conjuguer les expertises et les sources de financement.

Ces recommandations feront l’objet d’échange entre chefs d’Etat et du gouvernement lors du sommet. Ils réfléchiront à cette occasion et prendront des décisions sur les moyens de favoriser une croissance partagée et riche en emplois sur le continent africain.

YD
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