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Mise en œuvre de l’accord pour la paix : Les parties engagées à reprendre un dialogue constructif
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  Le Prétoire
14ème
© aBamako.com par A S
14ème session du Comité de Suivi de l`Accord pour la Paix et la Réconciliation
Bamako, le 20 décembre 2016 La quatorzième session ordinaire du Comité de Suivi de l`Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale au Mali (CSA), s`est tenu au CRES de Bamako,
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Dans son dernier rapport sur la situation du Mali, le secrétaire général de l’ONU a souligné les progrès accomplis au cours des 18 mois qui ont suivi la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Antonio Guterres a ailleurs regretté le fait que les parties signataires peinent toujours à s’entendre sur les principales mesures provisoires à mettre en place.

En fin décembre dernier, le secrétaire général de l’ONU a produit son rapport trimestriel sur la situation du Mali. Dans ce document de 31 pages, Antonio Guterres revient sur les progrès accomplis ainsi que les actions menées par la Minusma pour appuyer le processus.



54 attaques

Sur le plan sécuritaire, le patron de l’Organisation des nations unies retient que la situation est demeurée instable dans les régions du Nord et du Centre du pays, en raison notamment de la présence limitée des forces de défense et de sécurité maliennes ainsi que des autorités de l’Etat. « La Minusma, face aux attaques perpétrées contre les civils et le personnel des Nations unies, s’est efforcée de maintenir la position plus déterminée et réactive qu’elle présente depuis l’adoption de son nouveau mandat, malgré son manque criard de moyens », a-t-il regretté.

Et Antonio Guterres de préciser qu’au total 25 attaques ont été perpétrées contre les forces de défense et de sécurité maliennes et 29 autres contre la Minusma, contre 39 et 27, respectivement, au cours de la période précédente. En tout, 15 membres des forces de défense et de sécurité maliennes ont été tués et 33 blessés lors d’attaques contre 52 et 72, respectivement, au cours de la période précédente. En outre, trois soldats de la paix ont été tués et 25 blessés, contre 13 et 32, respectivement, au cours de la période précédente.

Contraintes

Si au 22 décembre, la composante militaire de la Minusma comptait 10 791 soldats (dont 1,6 % de femmes), soit 81 % de l’effectif autorisé (13 289), il reste cependant que plusieurs capacités essentielles manquent à la mission onusienne. En janvier ou février 2017, projette Antonio Guterres, quand les hélicoptères militaires se trouvant actuellement à Gao seront partis, la Minusma aura besoin de quatre unités d’hélicoptères pour arriver au nombre requis de six (à savoir, une unité d’hélicoptères d’attaque et une unité d’hélicoptères de transport moyens à Gao, une unité d’hélicoptères d’attaque à Kidal, et une unité d’hélicoptères de transport moyens à Tombouctou).

Toujours selon le rapport, la mission a en outre toujours besoin d’une compagnie de renseignement, de surveillance et de reconnaissance à Kidal, d’un groupe d’appui aéroportuaire à Gao et Tombouctou, d’une compagnie de forces spéciales , d’une compagnie de neutralisation des explosifs et munitions à Tombouctou et d’un bataillon spécialisé en convois de combat. En attendant le déploiement du bataillon, ce sont les unités d’infanterie qui ont escorté les convois logistiques de la Minusma, ce qui a fortement nui à la capacité de la composante militaire de s’acquitter de son mandat, déplore M. Guterres.

Pire, la mission manque encore 99 véhicules blindés de transport de troupes. Toutes choses qui constituent des contraintes majeures pour les forces onusiennes, selon le patron de l’organisation mondiale.

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