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Sommet Afrique-France : Les chauffeurs réclament leurs primes
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  Le Prétoire
Céremonie
© aBamako.com par A S
Céremonie de lancement de l`Opération SOTRAMA
Bamako, le 03 janvier 2017 le lancement officiel de l`Opération SOTRAMA était sous la Haute Présidence de la Première Dame du Mali, dans le cadre du 27 ième Sommet Afrique-France de Bamako
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La bonne organisation du sommet Afrique -France salué par tous semble être faite sur du mensonge. Certains acteurs ont été amadoués. C’est du moins ce qu’on déduit de la manifestation des chauffeurs sélectionnés pour le transport des hautes personnalités lors de ladite rencontre.

Les 500 chauffeurs engagés par le Comité national d’organisation du sommet Afrique-France (Cnosaf) pour le transport des présidents, chefs de gouvernement, ministres et autres délégations sont en colère. Pour cause, les promesses qui leur ont été faites n’ont pas été réalisées. Pour manifester leur désaccord, ils ont été au siège du Cnosaf. Avant de se regrouper sur la place du cinquantenaire dans le lit du fleuve Niger, derrière l’Ensup.



A en croire les responsables du mouvement des chauffeurs, le Président du comité a sollicité des chauffeurs des services d’Etat pour le transport des hautes personnalités lors du sommet. Après une semaine de formation au TP de Bakaribougou, sanctionnée par une attestation, « nous leur avons demandé des primes de déplacement. Car on venait de loin. C’est ainsi qu’on a reçu chacun 10 000 F pour la période de la formation. Mais, on a appris après qu’on devrait recevoir chacun 10 000 par jour. Nous avons voulu nous révolter. Les vieux chauffeurs nous ont appelés au calme, en mettant au dessus l’intérieur supérieur de la nation. Ensuite, on nous a convoqués à Koulouba, pour une semaine de simulation. Là encore, on n’a pas reçu de primes. Nous avons accepté cela pour ne pas ternir l’image du pays », a déclaré Mountaga Coulibaly, Chauffeur. Et l’orateur de poursuivre : « Nous avons été ensuite amenés à l’internat, ici au cinquantenaire, dans ce lit de fleuve, poursuivra-t-il. C’était le début de notre calvaire. On n’avait ni eau, ni nourriture. C’est dans ces conditions que nous avons été mis à la disposition des étrangers. Pour l’internat, nous avions soulevé des préoccupations. C’est ainsi que le Cnosaf nous a donné 50 000 FCFA chacun, en attendant la fin du sommet pour le reliquat. Selon nos informations, ce montant est estimé à 700 000FCFA. Pour la même occasion, il nous a été promis deux vestes chacun. Mais nous n’avons finalement reçu qu’une veste par personne. Et là encore, c’était dans le désordre. Non seulement la taille des uns et des autres n’a pas été prise en compte, mais certains n’ont rien eu. La mienne ne me convenait pas. C’était trop serré», a-t-il ajouté.

Le premier jour, soulignent d’autres chauffeurs, nous avons passé la nuit dans le froid, à l’air libre, dans le lit du fleuve, avant d’amener certains au ministère de la Jeunesse le lendemain. On a supporté tout cela en comptant sur la promesse faite, expliquent-ils. A la fin du sommet, disent-ils, on a attendu jusqu’à aujourd’hui. La délégation a été au siège du Cnosaf qui l’a renvoyé chez le secrétaire général. Ce dernier, indique l’orateur, a juré sur la tête de sa mère que c’est grâce à leur engagement que les chauffeurs ont obtenu 50 000F pour l’internat, contre 20 000FCFA proposés. « On n’a pas reçu ce qu’on nous devait. Nous n’avons pas d’autres pouvoirs. On compte sur le Président de la République, IBK qui a une grande estime pour les chauffeurs. Nous lui faisons toujours confiance», espèrent-ils.

Oumar KONATE

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