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Kadiolo : De l’abus de nos forces de sécurité…
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  soloni
Activités
© aBamako.com par SA
Activités du premier ministre: Diango Cissoko rencontre les troupes nigérianes au Mali.
Mardi 09 avril 2013. Banamba. le premier ministre, Diango Cissoko s’est réjoui du bon climat qui règne entre les soldats nigérians et les populations de Banamba au cours d`une visite au contingent.
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Quand les forces de l’ordre font la loi et des abus de tout genre dans les localités de Kadiolo, Zégoua, et Loulouni et où les populations et les voyageurs subissent une échelle d’escroquerie bien organisée…
Des sources indiqueraient que depuis plusieurs années, les populations de ces trois localités situées à la frontière entre le Mali et la Côte d’Ivoire subissent une escroquerie bien organisée. Des citoyens sont abusivement mis en prison ou spoliés de leurs biens dans ces trois communes du Mali : Kadiolo, Zegoua, et Loulouni. Comme cela ne suffisait pas, des agents malveillants abuseraient des passagers, qui sont injustement spoliés de leur argent pour des motifs sans aucun fondement.
Les voyageurs de passage à Kadiolo, Zégoua ou Loulouni, sont à chaque fois soumis à de ramassage de pièces d’identité. A chaque fois, c’est l’apprenti chauffeur qui se charge de rassembler les pièces des uns et des autres et sans que les agents ne procèdent à de vrais contrôles, ils demandent à chaque passager de déposer 1000FCFA sur la table. Les agents du poste de contrôle de Zégoua, ceux des postes de sécurité de Loulouni et de Kadiolo se livreraient aux mêmes jeux de poches.
Pour la sécurité dans un pays comme le nôtre, la modique somme ne représente absolument rien, mais les gendarmes et les policiers préféreraient cette modique somme de 1000FCFA à la sécurisation des populations et de leurs biens. Dans un pays qui vient de connaître des moments durs de son histoire relatifs à une rébellion sans fondement et surtout à des attaques terroristes ne devaient restés impunis. Le ministre de la Sécurité Intérieure et les directeurs généraux de la gendarmerie et de la police sont interpellés. Et cette autre forme d’enrichissement illicite doit être combattue par tous les moyens.
Un cas frappant, remonterait au mois de décembre 2016, où le sieur Amadou Traoré n’ayant pas obéi au paiement de 1000FCFA fut contraint de passer plus de 48 heures dans les locaux de la gendarmerie de Kadiolo. Cette escroquerie à grande échelle à laquelle se livrent les gendarmes et les policiers de Kadiolo, oblige les maires et les chefs de villages de ces localités à mener des interventions souvent sans issu favorable. La question suivante que l’on se pose est : Jusqu’à quand durera cette situation ?
Affaire à suivre !
A.T correspondant
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