Le Mali est un pays de culture et de religion où certaine pratiques indignes et honteuses étaient bannies par la société. Parmi ces interdits ils y a entre autres la débauche, la prostitution. Mais ces derniers temps, l’on constate une propagation effrayante d’un autre phénomène : il s’agit bien de l’homosexualité, la plus dramatique des pratiques indignes. Pourtant, cette pratique est en train de gagner du terrain.
L’homosexualité, en termes claires sous-entend le rapport sexuel entre deux personnes de même sexe. Elle se manifeste dans les deux sexes. Chez les femmes, elle consiste à fabriquer un sexe masculin afin de l’utiliser lors d’un rapport sexuel. Chez les hommes, un des deux partenaires masculins se transforme en femme, et les relations sexuelles se font via l’anus de l’autre. Les médecins consultés pour la circonstance affirment que dans le deuxième cas, notamment ceux des hommes, cette pratique peut entrainer un déchiquètement continu chez celui qui est passif. Certains hôtels et bars de la capitale sont très généralement les lieux de rencontres, pour les personnes vouées à cette pratique. Selon les témoignages de certains gérants appelés « barman », des individus de tous genres y compris les homosexuels louent leurs chambres pour une passe. L’heure varie entre 2 000 F et 10 000, selon le confort et la renommée de l’hôtel. Ces gérants de chambres sont au courant de cette pratique, mais tant que le client paye, ils ferment les yeux sur cette pratique condamnable. Ils ajoutent que les chambres de passe sont à la portée de tous ceux qui désirent les prendre dans la mesure où ils payent leur argent seulement.
D’un point de vue culturel, c’est une pratique est condamnée voire bannie par la société, la tradition, pour ne pas dire la culture malienne. Car le rapport sexuel que le Malien d’antan connaissait, consistait à coucher avec une personne de sexe opposé. Comme le souligne certains de nos interlocuteurs, «si les parents de ceux qui s’adonnent à cette pratique le faisaient, ils ne seraient pas nés».
Sur le plan religieux : la majeure partie des Maliens est musulmane, et selon cette religion, l’homosexualité est condamnée avec la dernière rigueur. Certains imams approchés pour la circonstance affirment que cette pratique ne date pas d’aujourd’hui, un prophète du nom de « Loutou » a même été envoyé par Dieu pour sensibiliser une communauté qui la pratiquait. Cette communauté a refusé à l’obéissance de Dieu et de ce prophète, et Dieu a infligé des punitions à l’encontre de la dite communauté, en renversant la terre avec elle. Si aujourd’hui Dieu ne renverse pas la terre, c’est par ce que le Prophète Mohamed a prié Dieu de ne pas infliger cette sanction à ses disciples, et à plus forte raison ses descendants. Ils affirment également que malgré cette prière, Dieu inflige des sanctions à l’égard des gens qui s’adonnent à cette pratique à travers les maladies, les catastrophes naturelles, pour ne citer que cela. Ils ajoutent que la propagation de l’homosexualité au Mali trouve son origine dans le brassage des Maliens avec l’occident, à travers le développement de la nouvelle technologie comme la télévision, l’internet etc. Si rien n’est fait, les homosexuels vont tenter de légaliser cette pratique, pour pouvoir se marier comme dans certains pays. Certaines structures internationales au Mali sont à pied d’œuvre pour la propagation de l’homosexualité comme ARCAD SIDA, qui a été décrié par certains organes de presse privés.
Dans tous les cas l’homosexualité est en train de s’installer au Mali.