La Coordination des Réseaux Nationaux et Internationaux des Amis et Sympathisants du Pr Dioncounda Traoré (CRNIAS) a animé une conférence de presse le dimanche 27 mai 2012 à la Maison de la presse.
C’était sous la houlette de Mohamed Ag Bilal et Modibo Sow, respectivement président et vice-président de la Coordination. Cette conférence de presse a porté, entre autres, sur la situation au nord, l’agression du président de la République et la débâcle de l’armée nationale.
Sur la situation au nord du pays, la CNRIAS du Pr Dioncounda Traoré a invité le président de la Transition à engager l’armée nationale dans la reconquête du nord, avec l’appui de la CEDEAO et de l’ONU. Mohamed Ag Bilal a rappelé que le nord de notre pays représente 75% du territoire national et 25% de la population malienne. La Coordination propose que les fonctionnaires renoncent à 10% de leur salaire pour participer à l’effort de la guerre.
Parlant de l’agression du président de la Transition, la CNRIAS du Pr Dioncounda Traoré, qui a condamné l’acte et demande au Premier Ministre Cheick Modibo Diarra de démissionner pour manquement à ses missions. A noter que l’agression de la première Institution de la République du Mali est un fait inédit, car elle dépasse tous les entendements. C’est pourquoi la Coordination exige que les commanditaires, les auteurs, les co-auteurs et leurs complices actifs ou passifs soient recherchés et traduits devant les tribunaux.
Par rapport à la démission du président de la Transition, Mohamed Ag Bilal est on ne peut plus clair : «La démission de Dioncounda Traoré est redoutée et redoutable Sa démission risquerait de plonger davantage le Mali dans la crise. Donc, l’option du départ du président de la Transition est à écarter».
En ce qui concerne l’armée nationale, sa débâcle, selon la CNRIAS, s’explique par le mauvais recrutement des militaires, leur mauvaise formation et leur sous-équipement.
Enfin, les conférenciers ont parlé des actions humanitaires que la Coordination va incessamment mener pour aider les populations déplacées du nord de notre pays.