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Ils ont dit lors du grand rassemblement contre le terrorisme et la paix au Mali…
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  Le Républicain
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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Mamadou Awa Gassama, député élu à Yélimané
« A Gao, 106 personnes ont été enterrées »
« Tout est parti de Soumaïla Cissé. Lorsque que l’attentat a été perpétré à Gao, j’étais à ses côtés quand il a téléphoné à IBK, qui était à Gao, pour faire des bénédictions. Il lui a dit que ce qui s’est passé à Gao nous a attristés. IBK aussi lui a fait savoir dans un message qu’il partage son avis et il l’a fait savoir aux habitants de Gao devant les télés et les radios. Ensuite, Soumaïla m’a dit qu’il ne s’agissait plus d’être de la majorité ou de l’opposition ; sur le champ il a téléphoné à Treta auquel il fit savoir que le but de son coup de fil était de parler de ce qui devrait être envisagé par la clase politique. Treta lui a demandé ce qu’il voulait, il a dit : je souhaite qu’on se rassemble pour un recueillement devant le Monument de la paix… Les habitants de Gao nous ont dit ce matin qu’ils ont enterré 106 personnes ».

Karim Keïta, président de la commission défense de l’Assemblée nationale du Mali
« Que les populations s’impliquent pour le renseignement »
« Cette guerre n’est pas comme les autres, c’est un travail d’intelligence. Nos combattants sont préparés à affronter d’autres types de combattants, des ennemis identifiables par leur tenue et que l’on affronte sur un espace bien déterminé. Le terrorisme est différent de cette guerre, il s’agit d’une lutte par la surprise. Voyez comment l’Amérique qui dispose de la bombe atomique n’a pas su se mettre à l’abri ; les Français qui sont venus nous appuyer n’ont pas pu se protéger. En clair, cette lutte va un peu durer, c’est un travail d’intelligence, de renseignement. Que les populations s’impliquent pour le renseignement, qu’elles transmettent à la police et à la gendarmerie les renseignements issus de leurs observations. Il y a des numéros verts disponibles».

Bocari Tréta, président du RPM
« Le fait que nous nous soyons retrouvés ici est une grande chose»
«Le fait que nous nous soyons retrouvés ici est une grande chose, c’est la paix. Ça signifie que nous sommes ensemble. Le problème de l’un est celui de tous, le problème de tous est un fardeau pour chacun. Nous appartenons tous au Mali et nous avons une seule réponse (au terrorisme) : c’est l’unité. La chance du Mali, c’est l’accord pour la paix et la réconciliation. Dans l’œuvre humaine tout n’est pas parfait, seul Dieu est parfait. Donc l’accord n’est pas parfait, mais nous devons nous donner la main pour qu’il soit appliqué. Le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination), c’est pour que ceux qui n’étaient pas ensemble hier joignent leurs forces pour protéger le pays. C’est ce que refusent les responsables de l’attentat de Gao, ils savent que la réussite du MOC les privera de candidats kamikazes».

Tiébilé Dramé, président du PARENA
« Le sang versé nous interpelle tous»
« Les responsables du RPM étaient présents, les responsables de la majorité présidentielle étaient présents, tous les responsables de l’opposition étaient présents. C’est ce que nous avons voulu montrer. Donc prions encore pour la patrie, les ennemis du Mali sont en train de brûler le pays, ils enflamment notre nation. Donnons-nous la main pour faire face à cela.

Aujourd’hui, ce n’est pas le moment de critiquer le gouvernement, nous pensons que ce qui s’est passé (attentat du 18 janvier à Gao) est inadmissible. C’est le sang de nous tous qui a coulé : il y a parmi les victimes des Bambara, des Soninké, des Sonrhaï, des Peul, des Imghad, des Idnane, des Iforhas et des Arabes. Donc nous devons montrer notre unité ; le moment viendra où nous allons chercher à savoir comment résoudre le problème, mais ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut critiquer. Ce n’est pas un jour pour analyser. Le sang versé nous interpelle tous. Il interpelle en particulier la CMA qui a pris des engagements à Ouagadougou en juin 2013, reconnaissant l’intégrité du territoire national et qui a confirmé ses engagements à Alger, dans l’accord d’Alger. Alors le sang versé le 18 janvier doit nous doit nous amener à marcher à cadence accélérée vers la réunification du territoire pour que Kidal revienne au Mali. Les troupes du Nord sont interpellés, la CMA en tête».

Sidibé Aminata Diallo, ancienne ministre
« La guerre ne semble pas encore terminée pour certains »
« Il faut continuer à rester vigilant. La guerre ne semble pas encore terminée pour certains qui n’ont jamais pu gagner et qui vont continuer ç faire des dégâts. »
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