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Mali: trois soldats maliens tués par l’explosion d’une mine dans le Nord
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Bamako, 22 jan 2017 (AFP) - Trois soldats maliens ont été tués dimanche et
un a été grièvement blessé lorsque leur véhicule a sauté sur une mine entre
les régions de Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, a appris l'AFP à
Bamako auprès de l'armée malienne.
L'explosion s'est produite à 35 km de Gossi (région Tombouctou) en
direction de Gao, la plus grande ville du Nord malien, a indiqué la Direction
de l'information et des relations publiques de l'armée (Dirpa).
"Le bilan est de trois morts et d'un blessé grave", les victimes étaient
une "mission d'escorte" de militaires maliens en partance pour Gao, a-t-elle
précisé.
Ces morts s'ajoutent à une longue liste de membres de forces maliennes tués
lors d'attaques revendiquées par des jihadistes ou qui leur sont attribuées
depuis 2012 dans ce vaste pays sahélien.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à une
rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite
évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du déclenchement
en 2013, à l'initiative de la France, de l'opération militaire internationale
qui se poursuit actuellement. En mai et juin 2015, le gouvernement malien, les
mouvements armés qui le soutiennent et les groupes rebelles ont signé un
accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes
et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières.
Le 18 janvier, une attaque suicide à Gao contre un camp de regroupement des
formations signataires de l'accord de paix a fait 77 morts et 120 blessés,
selon un dernier bilan encore provisoire publié jeudi par la Mission de l'ONU
au Mali (Minusma).
Cet attentat a été revendiqué par le groupe du jihadiste algérien Mokhtar
Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Puis samedi, un groupe armé malien pro-gouvernemental a annoncé avoir perdu
14 combattants dans une attaque imputée à l'ex-rébellion près de Tin-Assako
(également orthographié Tin-Essako), dans la région de Kidal (nord-est).
ac-cs/abk
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