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Attentat de Gao : Le gouverneur pointe l’origine du mal
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© Autre presse par DR
Atelier de renforcement des capacités des acteurs de la sécurité de Gao et Kidal
WANEP-Mali a organisé des Ateliers de renforcement des capacités des acteurs de la sécurité de Gao et Kidal
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“Maintenant en ce qui concerne les forces de sécurité, des dispositions vont être renforcées, il y’en a déjà. La ville sera encore mieux sécurisée. Des fouilles systématiques seront opérées partout et sur tout le monde. Nous envisageons de faire identifier tous les véhicules se trouvant dans la ville de Gao. Parce que, depuis la fin de l’occupation, avec la situation de crise toutes sortes de véhicules entrent et sortent de Gao sans contrôle, comme une zone de non droit. Par exemple sur 100 véhicules, ce sont 10 seulement qui sont régulièrement immatriculés. Nous allons demander à la population, à ceux qui sont propriétaires de véhicules, de venir eux-mêmes identifier leur véhicule. Après ce processus, nous saurons quel véhicule aurait franchi le seuil de la ville”, a expliqué le gouverneur de Gao, le colonel Seydou Traoré dans une interview accordée à nos confrères du Sursaut. Donc, le mal est connu et il faut le vaincre urgemment.

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POINTS CHAUDS

Les islamistes ont exécuté au moins 27 hommes en 2016

En 2016, des groupes islamistes armés ont exécuté au moins 27 hommes, parmi lesquels des chefs de village et des représentants locaux du gouvernement, des membres des forces de sécurité maliennes et des combattants signataires de l’accord de paix. La plupart d’entre eux étaient accusés d’avoir fourni des informations au gouvernement ou aux forces françaises engagées dans des opérations antiterroristes. Parmi les groupes présumés responsables de ces exécutions figureraient Aqmi, Ançar Eddine, le Front de libération du Macina (également connu sous le nom de Katiba du Macina d’Ançar Eddine) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

75 attaques contre les forces des Nations unies en 12 mois

Des groupes armés ont mené au moins 75 attaques contre les forces des Nations unies en 2016, causant la mort de 29 casques bleus de la Mission multidimensionnelle de stabilisation intégrée au Mali (Minusma) et blessant quelque 90 autres de ces soldats. Les groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont revendiqué plusieurs de ces attaques, qui visaient en grande partie les convois logistiques et les bases des Nations unies. Les attaques les plus meurtrières ont eu lieu au mois de février, quand sept casques bleus guinéens ont été tués, et au mois de mai, quand cinq casques bleus du Togo et cinq du Tchad ont été tués.

Les ONG de plus en plus victimes

En 2016, les agences d’aide ont été la cible d’au moins 35 attaques, essentiellement menées par des bandits dans le Nord du pays. Au moins six véhicules transportant des travailleurs de santé et des malades ont été volés. Dans plusieurs cas, les patients ont été expulsés des véhicules attaqués. Plusieurs civils ont été tués par des mines et engins explosifs improvisés placés sur les principales routes d’accès par des membres des groupes armés.

Plus de festivités dans des villages du centre

Dans certains villages, les groupes interdisaient les célébrations officielles comme les mariages et les baptêmes et dans plusieurs cas, des coups de feu ont été tirés en l’air pour disperser les personnes qui y assistaient. D’autres règles interdisaient aux jeunes filles et aux femmes de circuler sur des motos conduites par d’autres hommes que leur mari, obligeaient le port de certains types de vêtements, donnaient des instructions aux enseignants pour qu’ils séparent les filles et les garçons dans les salles de classes, et défendaient de participer aux élections municipales de novembre 2016. Dans quelques villages, des groupes ont menacé de couper les mains des bandits et d’exécuter les auteurs d’actes d’adultère.

Avec HRW
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