Les grandes villes américaines ont tremblé des marches de protestations des femmes contre l’investiture de Trump.
L’investiture de Donald Trump en tant que 45e président des Etats-Unis a marqué le début de la période de quatre ans du milliardaire comme président et Mike Pence comme vice-président. Une cérémonie publique a eu lieu le vendredi 20 janvier 2017, sur le front ouest du bâtiment du Capitole des Etats-Unis à Washington, DC.
Trump est la première personnalité à être investi comme président sans service militaire.
Plus d’un million de personnes, des anti-Trump, soit près de 200 groupes et organisations activistes, plus nombreux que les participants à l’investiture, ont marché partout aux Etats Unis pour démontrer leur mécontentement. Cette marche populaire a été suivie par la marche des femmes activistes. A la veille de la marche, nous avons rencontré dans le Newseum quelques opposantes à Trump venus pour la marche. Inspirées d’une part par la philosophie de l’activiste d’Alabama, Rosa Park, mère des mouvements des droits civiques aux USA, ces femmes américaines qui ont commencé cette grande marche de protestations au lendemain de l’investiture de Trump, n’entendaient pas rebrousser chemin.
Ils ont dit
Priscilla Carson de la Californie : “Je suis venue pour la marche pour beaucoup de raisons. Ma plus grande préoccupation, c’est la politique de Trump sur la couverture santé. Je m’inquiète qu’il se passe d’Obamacare, une politique de santé accessible à tous les Américains. Au fait, Trump n’a pas gagné, c’est le mauvais système électoral américain qu’il a profité. Le peuple a choisi Hillary et les grands électeurs ont choisi Trump. On ne peut rester indifférente à cette situation”.
Madonna Fiery de la Florida: “La justice doit prévaloir. Dieu n’a pas agi à la sélection des candidats, mais il agira vers la fin. La marche d’aujourd’hui est le début de notre histoire. La révolution, la lutte pour la liberté commencent ici et maintenant. Nous n’avons pas peur, car nous ne sommes pas seules. Et nous n’allons pas tomber”.
America Ferrera d’Alabama : “Le président Trump n’est pas l’Amérique, son cabinet n’est pas l’Amérique, le Congrès n’ont plus. Nous sommes l’Amérique. Nous marchons aujourd’hui pour nos familles, pour nos enfants, pour la génération future. Nous marchons aujourd’hui contre un président qui ne se soucie de rien, un président menaçant avec des discours divisionnistes. M. Trump, nous te refusons. Cette lutte, qui commence aujourd’hui, continuera jusqu’à la victoire finale”.