Les informations qui nous proviennent concernant un éventuel réaménagement du gouvernement sont de plus en plus persistantes. Certaines sources évoquent courant février, d’autres parlent du mois de juin. Chaque source y va avec ses arguments et commentaires.
De toutes les façons, un remaniement s’impose aujourd’hui à la lumière des défis de l’heure. La situation sécuritaire du pays n’est pas reluisant, l’accord issu du processus d’Alger peine, les secteurs clés de l’économie tardent à produire les effets palpables. Ainsi, le gouvernement a besoin d’un nouveau souffle pour traduire en actes concrets le programme présidentiel à quelques encablures des élections présidentielles de 2018 qui seront très ouvertes, même si certains optimistes proches du pouvoir prédisent la victoire d’IBK..
Mais malheureusement, certains ministres ne veulent pas entendre parler de remaniement ministériel. Ils se battent becs et ongles afin de rester à leur poste. Pour se faire, toutes les solutions sont envisagées : mensonges, bassesse, népotisme, tentative de rapprochement à la famille présidentielle. Sans oublier les pratiques occultes. Tous les moyens sont bons donc.
En clair, depuis que la question du remaniement ministériel a été évoquée, c’est la panique dans les cabinets ministériels, les directions et services rattachés. Quels sont les ministres qui seront renvoyés et quels sont ceux qui auront la chance de continuer ? C’est la grande question qui taraude les esprits. Parce que dans notre pays, inutile de le rappeler, les liens d’amitié, de parenté sont très déterminants dans l’obtention d’un poste. Certains ministres, à leur arrivée, ont nommé leurs proches, leurs parents. Ainsi, une fois que la question de changement de gouvernement est évoquée, les cadres qui sont nommés grâce à leur parent ministre retiennent leur souffle. Ils se posent d’énormes interrogations. Ils sont inquiets.
Il est admis qu’un pays ne peut pas évoluer sans innovation, sans changement dans l’exécutif, dans la conduite des affaires publiques. Ainsi au niveau de toutes les institutions de la République, il faut qu’il y ait des aménagements. Le président de la République, IBK peut bien accorder sa confiance à des personnes et se rendre compte plus tard qu’elles ne sont pas à la hauteur de ses attentes. Raison pour laquelle il doit y avoir ce remaniement en profondeur au niveau de l’attelage gouvernemental afin de remplacer les ministres qui n’ont pas pu produire des résultats à hauteur de souhait. Le pays connait assez de problèmes du fait de la crise qu’il a connue, il faut donc des cadres compétents en vue de booster les actions du gouvernement. Dieu seul qu’il y a des ministres qui ne sont pas du tout à la hauteur, ils sont passés largement aux côtés de la plaque.
On n’est pas ministre pour l’éternité. Des hauts cadres sont passés à la primature et au niveau de tous les départements ministériels, ils ont fait ce qu’ils pouvaient pour le pays. Il y a des choses et des actes qu’ils n’ont pas pu poser. Dans toute organisation, il y a des changements à opérer, si nécessaire. Si le président IBK change de gouvernement donc ce ne sera pas la fin du monde. Cela ne vaut pas le coup que les ministres susceptibles d’être déparqués assaillent le domicile présidentiel ou de la famille présidentielle à la recherche d’éventuels soutiens.
Le gouvernement n'est pas la propriété privée d'une personne alors si des cadres ont été pris dans le gouvernement et que ces derniers ne font pas le travail pour lequel ils y ont été appelés, ils seront tout simplement remerciés. C'est aussi simple que ça ! Que ces ministres ne se contentent pas de faire des cadeaux à la famille présidentielle, ils peuvent élire domicile dans la famille présidentielle ils partiront. Le président de la République est déterminé cette fois-ci à donner du tonus à son gouvernement.