Ouverte par l’audition des personnalités présentes à la Convention nationale de la Copam, l’enquête sur l’ agression du chef de l’Etat, Pr. Dioncounda Traoré, continue son chemin. Selon des sources crédibles, une cinquantaine de personnes ont été interpellées.
Suite à l’agression du président de la transition, Pr. Dioncounda Traoré, le lundi 21 mai 2012, par des manifestants ayant probablement des liens avec la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), la communauté internationale avait mis la pression sur le gouvernement Cheick Modibo Diarra, afin que toute la lumière soit faite sur l’affaire. Cette pression commence à payer puisque depuis le week-end dernier, beaucoup de membres de cette organisation se font de plus en plus des soucis.
Le ton a été donné les vendredi 25 et samedi 26 mai 2012 avec l’audition des têtes d’affiche de la Copam par l’inspecteur en chef de la gendarmerie nationale. Il s’agit des sieurs Hammadoun Amion Guindo de la CSTM (également président de la Copam) ; Dr. Oumar Mariko du parti Sadi ; Me Mamadou Gakou de la COPP ; Pr. Younouss Hamèye Dicko du RDS et Cheick Soufi Bilal Diallo de la Communauté des Soufis du Mali. Si ceux-ci ont été ‘’simplement auditionnés’’ comme l’ont banalisé certains, cela ne semble pas être malheureusement le cas pour la cinquantaine de personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire. Depuis hier, les personnes en question méditent sur leur sort au niveau de la gendarmerie. Mais elles ne seront pas certainement les dernières à être interpellées puisque d’après certaines sources, la gendarmerie disposerait d’une liste de 200 personnes à interroger au sujet de ce dossier.
De quoi faucher l’herbe sous les pieds des fauteurs de troubles qui continuent de se meubler la mémoire avec le rêve d’un capitaine président de la transition.