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Corruption : L’engagement individuel comme remède
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  L’Essor
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L’Olympe hôtel a abrité samedi dernier la clôture officielle des activités de la « Semaine de la jeunesse contre la corruption » du projet Justice, Prévention, Réconciliation (JUPREC). C’était en présence de la directrice par intérim du projet, Oumou Bolly Bâ, de Jean Paul Riverin, responsable du volet Gestion de l’intégrité et lutte contre la corruption à Québec, représentant le consortium d’ONG qui met en œuvre le projet. On notait également la présence de Mme Traoré Mariétou Senou, présidente de la Communauté de pratique de lutte contre la corruption (CPLC), du président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ), Mohamed Salia Touré, du coordinateur national de la plateforme ADEKA, Oumar Sidibé, et de plusieurs acteurs et actrices de la justice.
La semaine de la jeunesse contre la corruption du projet JUPREC est une initiative du consortium d’ONG canadiennes que finance le gouvernement du Canada. Pour cette 1ère édition, dont le lancement a eu lieu le 16 janvier dernier, une large place a été aux conférences-débats avec des échanges portant notamment sur le rôle des femmes et des jeunes dans la lutte contre la corruption, quels défis et enjeux, quel rôle pour la religion dans la lutte contre la corruption.
Une communication sur les activités du volet 500 a été suivie d’un film documentaire sur le Forum de Goundam au cours duquel les femmes du Mali se sont engagées à promouvoir à tout prix la paix et aussi à combattre toutes les causes de la crise, notamment la corruption. Une rencontre inter générationnelle sur la corruption, dénommée devoir de transmission et de réception des valeurs d’intégrité, a par ailleurs permis aux aînés et à la jeunesse d’établir un dialogue sur la question de la corruption.
Oumou Bolly Bâ, directrice par intérim du projet JUPREC, a fait un parallèle entre le phénomène de la corruption et le chômage. Quant à la présidente de la Communauté de pratique de lutte contre la corruption, elle a salué la forte mobilisation des femmes et des jeunes durant cette semaine «instructive». «Cette semaine pleine d’enseignements, riche en perspectives, nous met dans les bonnes prédispositions pour faire face à ce qui nuit à notre humanité, notre culture et notre développement », s’est pour sa part réjoui Oumar Sidibé.
Les participants ont émis l’espoir qu’au terme de cette activité, des mesures seront prises afin de renforcer les dispositifs de contrôle et de répression de la corruption, de communiquer suffisamment aux justiciables les lois en vigueur en matière de corruption et de multiplier les espaces d’échange, de discussions, d’interpellation sur le sujet. Cela, en vue d’optimiser un engagement social, un contrôle citoyen et une garantie de non retour à la métastase de la corruption. « La corruption, c’est le pillage de la société malienne et de la jeunesse », a estimé Jean Paul Riverin, pour qui le remède de la corruption passe par un engagement individuel.

Babba B. Coulibaly

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