‘’La cour de la Bourse du Travail refuse actuellement du monde. Ça et là, ce sont des nattes étalées, des bancs, des marmites sur le feu, des marmites sur le feu, des seaux d’eau qui se déversent. Hommes et femmes, vieux et jeunes, cachent mal leurs souffrances. Dans un bureau exigu, se réunissent de temps à autres quelques responsables. Il s’agit des responsables du Collectif des retraités et licenciés de la société HUICOMA. A leur tête, un certain Dramane Dicko, les cheveux grisonnants, les yeux presque rouge par la mauvaise passe. C’est lui le président du collectif.’’
Les yeux ‘’presque rouge’’, nous les avons tous au Mali.
Encore dans le Malien du 16 Janvier 2017, B Koné écrit.
‘’Pendant que les participants au sommet défilaient sur le Boulevard de l’indépendance, dans la cour de la Bourse du Travail, les déflatés de HUICOMA bravaient le froid, la poussière, les moustiques. Dramane Dicko se veut toutefois optimiste en ces termes : ‘’Nous sentons des progrès timides dans la mesure où le Secrétaire général de l’UNTM, M. Yacouba Katilé, est en train de s’investir sérieusement pour trouver une solution à notre situation. Nous restons derrière lui et nous prions dans ce sens’’.
Il n’y a pas un lieu plus propice à la prière que chez soi-même.
A la maison donc, et prions !
Dans le Témoin du 16 Janvier 2017, le confrère écrit
‘’On pensait la polémique autour de la santé du chef de l’Etat était une question définitivement reléguée aux oubliettes après alitement à Paris. Mais ce n’est qu’une trompeuse apparence, selon certaines sources, lesquelles en jugent notamment par la grande difficulté qu’éprouve le locataire de Koulouba pour conduire convenablement les cérémonies publique. Nos confidences en veulent pour preuve la présentation des vœux aux notabilités, une cérémonie retardée de plusieurs heures et finalement déplacée de Koulouba vers la Base à cause, explique-t-on, des ennuis sanitaires de l’illustre hôte.’’
Le Président IBK est un mortel comme nous tous. Il est sujet à la maladie et aux malaises. Comme… Tous !
Toujours dans le Témoin du 16 Janvier 2017, le confrère écrit
‘’La forte mobilisation des invités dénote autant d’une perception nette des enjeux et de l’importance des sujets au menu du 27è Afrique-France qu’elle témoigne du grand attachement de la communauté internationale au devenir du pays organisateurs. La réussite du deuxième sommet bamakois peut donc se juger au défi de se hisser à la hauteur de toutes ces attentes pour un pays en proie aux contraintes sécuritaires et qui relève péniblement des profondeurs d’une crise institutionnelle depuis 2012.’’
No comment !
Dans le procès-Verbal du 16 janvier 2017, Tiékorobani écrit
‘’Depuis son départ de la primature, l’ancien premier ministre Moussa Marra anime une précampagne permanente. Invité ou auto-invité, le président du parti ‘’Yèlema’’ est présent à tous les événements à grand public, au Mali comme à l’étranger. Sur ‘’Radio Nièta’’, il a expliqué, lors d’un entretien, ne pas viser des élections mais seulement travailler à l’éveil des consciences face aux périls qui menacent la nation. Selon toute apparence, ces explications ne convainquent pas le chef de l’Etat, très probable candidat à sa propre succession en 2018. IBK voit en Mara un féroce concurrent qu’il faut éliminer politiquement, si possible avant les échéances électorales. Il se raconte qu’une escouade d’espions colle aux basques de ce jeune homme politique qui, à 39 ans, à eu la chance de diriger le gouvernement malien’’.
Le président IBK ne peut absolument rien craindre d’un opportuniste auquel il aura donné l’unique chance d’être un chef de gouvernement au Mali.
Moussa Mara est un homme du ‘’passé et du passif’’.
Toujours dans le procès-verbal du 16 janvier 2017, Tiékorobani écrit :
‘’IBK, a-t-il des raisons particulières de surveiller Mara comme le lait sur le feu ? Sans doute oui. En effet, contrairement à d’autres candidats potentiels à Koulouba, l’ancien Premier Ministre ne manque pas de moyens matériels et financiers, comme l’attestent ses déplacements incessants à travers le pays et à travers le monde. Mara pousse même la générosité jusqu’à faire des dons, comme à Sabalibougou, en commune 5 de Bamako, où, le 11 décembre 2016, il a offert aux populations un forage d’une valeur de 7 millions de FCFA. Or, tout le monde sait l’acuité de la pénurie d’eau potable dans cette localité populeuse.’’
Moussa Mara ne sera rien d’autre qu’un ancien premier ministre. Cela grâce, à Dieu, mais aussi à une erreur d’appréciation du président.