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Succès du football malien: Et si la crise y était pour beaucoup !
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  l'espion
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Une analyse lucide et désintéressée des bons résultats actuels de notre football nous oblige à nous poser la question sur son rapport avec la crise. A quelque chose malheur est bon. Est-ce le cas de la crise que traverse notre football depuis belle lurette ? Selon plusieurs observateurs la réponse est Oui. Cette affirmation qui ne parait pas aussi surprenante que ça peut se démontrer aisément, même si la fédération soutient le contraire. De quoi s’agit-il ?
Il n’est un secret pour personne que le sport en général et le football en particulier est le domaine de prédilection des mafieux de tout acabit. Le cas de la Fifa du puissant Blater en est la parfaite illustration. Tout comme l’instance suprême et d’autres pays, le Mali ne semble pas faire exception à cette règle. Même si une crise n’est pas forcement souhaitée, la paix de façade qui règne le plus souvent entre les acteurs de la discipline se fait naturellement sur le dos de l’Etat, du contribuable et des autres composantes.
En quoi la crise impact-elle positivement sur les résultats ?
Il est connu de tous que la génération actuelle de dirigeants de notre football n’a pour seul objectif que de se servir. Le contraire aurait été surprenant s’il n’y avait pas un certain Housseïni Amion Guindo comme Ministre des Sport. Issu de ce milieu, il maitrise tous les rouages d’une organisation aux allures de secte, ou les initiés avaient tous les droits, y compris sur l’Etat. Poulô aurait pu s’allier avec le diable comme certains de ses prédécesseurs au département pour torpiller les lois de la république et détourner la manne destinée à la discipline. En politique soucieux de son honneur et du devenir du Mali comme incarne IBK, il a décidé de veiller et sévir avec les armes légales de l’Etat. À ses yeux force doit rester à la loi et à l’Etat, bailleur de la discipline à plus de 95%. Cette situation que d’aucun ont tenté de personnaliser a aujourd’hui servi à quelques choses si l’on en croit les observateurs, même si le Ministre aurait tout donné pour éviter cette crise. Fort heureusement, malgré les menteries et les tromperies systématiques au fil des jours, la fédération n’a jamais pu noyer le poisson dans l’eau. Montrer les supposés fautes d’autrui avec un doigt très sale, tel est l’exercice de prédilection d’un clan dont les agissements sont voués à l’échec aujourd’hui comme demain.
Grace à cette méfiance instaurée non seulement entre les acteurs de notre football, mais aussi entre la fédération et le département des sports, les choses marchent comme sur des roulettes dans la gestion de notre sport roi. Dans un climat ou chacun cherche sa tête, les sportifs font l’objet de toutes les attentions. Au niveau de la fédération, personne ne prend le risque de détourner comme auparavant. C’est pourquoi pour la première fois dans l’histoire de notre football, l’argent donné par l’UEMOA a réellement servi à la préparation des aigles contrairement aux milliards de la Fifa et de la Caf. Cela grâce à la perspicacité du Ministre des Sports qui n’est pas du genre à abdiquer. Faisant fi de toutes les contingences, il a mis l’intérêt supérieur de la nation au dessus de tous.
Pour Housseïni Amion Guindo, mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton. Ce choix courageux qui n’est pas donné à tous politiques marque aujourd’hui, la fin d’un certain nombre de pratiques au sein de plusieurs fédérations qui se disaient intouchables.
Les bons résultats que notre football ne cesse d’engranger ont certes une dose de bonne étoile des uns et des autres, mais essentiellement ils sont dus à la promptitude du département à prendre les taureaux par les cornes dès que l’honneur du Mali est en jeu, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il n’est un secret pour personne qu’une histoire de primes impayées ou de conditions désastreuses des sportifs peuvent annihiler tout espoir de résultat. Si cela est vrai, la nation doit une fière chandelle à l’enfant du Kénédougou qui n’a jamais failli dans l’ombre. Sa longévité presque record à la tête du département en dit long sur son efficacité, sa gestion désintéressée de la chose publique et la confiance du Président de la République. A titre de rappel, Poulô est le seul ministre dans l’histoire du Mali à avoir délégué ses pouvoirs financiers à son DFM avec l’accord du premier Ministre. En mettant toute son activité politique en berne pour servir la nation, Poulô est de nos jours l’un des rares présidents de parti à tout sacrifier pour mériter la confiance du chef de l’Etat. Comme quoi, si les gens parlent mal de toi, c’est que tu existes et tu déranges. Disait Eric Cantona. Résultat ou pas le sentiment de devoir accompli est synonyme de paix intérieure qui n’est pas donnée à tous. Ils doivent comprendre que le silence n’est pas une faiblesse, puisqu’un aigle ne chasse pas les mouches en l’air. A terre, elles peuvent se faire écraser involontairement...!
MC
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