Les malversations foncières à Bamako s’assemblent mais ne se ressemblent pas. La preuve vient d’être administrée par un garde du nom d’Ibrahim Sangaré titulaire de la carte d’identité délivrée par le ministère de la Défense et des anciens combattants sous le N°594 en date du 25 août 2011. L’élément des forces de l’ordre dit avoir acquis un terrain à Senou lors du coup d’Etat de Mars 2012 sans préciser d’où il a soutiré l’argent avant de commettre le nom de sa propre mère pour cacher la surenchère ou supercherie. Aujourd’hui, suite à ses comportements peu amènes, il est en train d’être rattrapé par l’histoire.
L’affaire remonte au 22 décembre dernier. Le sieur Ibrahim Sangaré Garde national du Mali domicilié à Senou Hérémakono, atteste avoir vendu son terrain N°E5531 à Sekouba Diakité lui aussi domicilié à Senou. Le Garde national est aussitôt passé aux actes en divisant en deux parties son terrain y troquant une moitié contre un véhicule Marque Peugeot 406 immatriculé AE 2075 MD, en foi de quoi il a délivré attestation pour servir et valoir ce que de droit avec en plus une somme de 200 000 FCFA à lui versée. Les autorités compétentes de la mairie ont été saisies et le géomètre attitré commis pour procéder au morcellement en deux de la parcelle concernée, y compris témoignages.
L’agent indélicat est entré en possession du véhicule. Quelques semaines après, il fait un accident avec la voiture, se dit persécuté par certains membres de sa famille, procède ensuite à une rupture abusive, délibérée et unilatérale du contrat, arguant qu’il est un homme puissant et qu’il peut tout se permettre. Il ramène le véhicule chez le nommé Sekouba, et le menace jour et nuit. Il s’est même montré trop zélé en estant une action en justice contre le jeune homme qui dit cependant faire confiance en la justice de notre pays.
Au vu de ce qui se passe, Le garde Sangaré a révélé sa vraie face d’escroc. Il ne lésine sur aucun moyen pour sévir et nuire. Il doit mériter la prison pour ce gamin né un certain 23 mars 1991. Lui-même a expliqué qu’il y a pas eu d’enquête sur lui que sinon il aurait passé sa vie autrement. Peut-être en prison ? A-t-il tué des gens pendant les périodes chaudes ayant précédé l’arrestation d’ATT ? Les débats sont ouverts.
En la matière, chacun sait que l’action civile ne s’éteint pas, les autorités judiciaires militaires maliennes ont désormais matière à réflexion. Nous y reviendrons.