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Boni : Le Maire Hamadoun Dicko abattu par des hommes armés à sa sortie de la mosquée
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  Le Tjikan
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Le mercredi 19 janvier dernier, des hommes armés ont tiré à bout portant sur le Maire de Boni, Hamadoun Dicko, frère de Moustapha Dicko, ex-ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, vers 19 heures alors qu’il sortait de la mosquée après la prière. Ayant reçu plusieurs balles de ses bourreaux, il a succombé, quelques heures plus tard, à ses blessures au cours de son évacuation vers Douentza.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Maliens se souviendront longtemps de la date du 18 janvier 2017 car c’est l’une des dates les meurtrières pour la nation malienne. En effet, trois attaques terroristes ont été commises dans la même journée. La première attaque a visé une position de l’armée malienne à Goundam et a fait, selon les dernières informations, au moins deux morts et des blessés. La deuxième, la plus meurtrière, a touché le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) à Gao. Elle a fait plus de 70 morts et plusieurs blessés, selon les derniers chiffres donnés sur cette attaque meurtrière.
Le MOC est une structure prévue par l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il est chargé de la planification et de la conduite des patrouilles mixtes, associant les forces armées et de sécurité maliennes et les groupes armés du Nord dont la CMA et la Plateforme, avec l’appui de la MINUSMA et des forces internationales, afin d’assurer la sécurité dans le Nord du Mali. L’attaque a fait des victimes parmi toutes les parties impliquées dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation (armée malienne et groupes armés). Après l’attaque, le gouvernement du Mali a décrété trois (3) jours de deuil national. Et le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita s’est rendu sur les lieux du drame dès le lendemain. C’est-à-dire le jeudi 19 janvier pour apporter son soutien moral et financier aux victimes de cet acte terroriste et inhumain. Il a promis de ne pas céder aux tentations des ennemis du pays.
La troisième attaque de cette journée meurtrière du mercredi 18 janvier a visé le Maire de Boni (région de Mopti, cercle de Douentza), Hamadoun Dicko, un proche de Moustapha Dicko (ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et qui est actuellement conseiller spécial du président de la République, chargé de la Francophonie). Des bandits armés lui ont tiré dessus à bout portant à sa sortie de la mosquée vers 19 heures. Il succomba à ses blessures quelques heures plus tard à Douentza. Ces différentes attaques prouvent à suffisance que les ennemis de la paix et du pays ne veulent pas du tout que la stabilité revienne au Mali.
Toute chose qui demande l’union sacrée entre tous les fils du pays afin de leur barrer la route et les empêcher de continuer à sacrifier des vies humaines inutilement. Cette leçon a été bien comprise par la classe politique malienne qui, pour une fois, a décidé de s’unir, opposition comme majorité, pour faire un front commun contre le terrorisme à travers un rassemblement populaire le samedi 21 janvier dernier.
Modibo Dolo
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