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Grève illimitée des magistrats : L’Urd tend la main au Syndicat autonome de la magistrature
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  Le Reporter
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 24 mai 2016 Soumaila Cissé a organisé une Conférence de presse sur l’affaire des 27 milliards de L’UEMOA a la maison de la presse
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Le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) a reçu en audience, le 19 janvier 2017, le chef de file de l’opposition et non moins président de l’Urd, l’honorable Soumaïla Cissé. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la grève de 7 jours devenue une grève illimitée. Les échanges ont essentiellement porté sur les revendications du SAM et ce que l’Urd, en plus de son soutien, peut faire pour une éventuelle reprise des activités de la justice.

L’Union pour la République et la démocratie (Urd) a rencontré le Syndicat autonome de la magistrature après que les magistrats eurent pris la décision d’aller à une grève illimitée. Cette rencontre visait à mutualiser les connaissances sur la crise que traverse la justice malienne et qui frappe les justiciables. Les raisons de la grève illimitée ont été développées par le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné.

Le président de l’Urd, l’honorable Soumaïla Cissé, et son équipe, après avoir écouté les revendications, ont demandé au SAM des documents afin d’être mieux étudiés. Pour le chef de file de l’opposition, depuis trois ans, l’opposition politique en général et l’Urd en particulier court derrière le gouvernement pour qu’il y ait dialogue : dialogue sur l’accord pour la paix, sur la sécurité et la justice.

«Au-delà des positions partisanes, nous avons tous intérêt à ce que la justice fonctionne. La justice étant le fondement de la démocratie, nous ne pouvons pas rester indifférents. C’est pourquoi nous sommes donc venus en délégation pour nous familiariser avec les doléances des magistrats afin de trouver une solution, pas pour le gouvernement, mais pour le Mali», a déclaré M. Cissé. Et de poursuivre : «Je crois qu’une démocratie ne peut pas se construire sans une justice indépendante financièrement et dans ses décisions. Le gouvernement se refuse au dialogue, et si nous avons la justice comme épine, il n’y a plus moyen d’avancer. Je pense qu’on est arrivé au mur et nous nous devons de réagir».

Bien que l’Urd ait tendu la main au SAM, ce parti politique a cependant demandé une copie des revendications pour mieux les étudier. En tant que cadres et responsables de ce pays, l’honorable Cissé et sa délégation veulent déterminer ce qui est dans la possibilité de l’Etat du Mali conformément aux doléances du syndicat autonome de la magistrature. Mais ils restent convaincus que le Mali a besoin d’une justice crédible.

Gabriel TIENOU
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