A la suite de son préavis de grève déposé le 5 janvier dernier, le personnel du Centre international de conférences de Bamako (CICB) avait entamé deux jours de grève depuis hier. Sous la houlette du ministre N’diaye Ramatoulaye Diallo, le syndicat a suspendu son mot d’ordre de grève et invité les camarades à reprendre service ce matin.
Annoncée pour 48 heures, la grève qui avait commencée hier, a été suspendue grâce à la clairvoyance et l’implication du cabinet et du ministre de tutelle, N’diaye Ramatoulaye Diallo, qui était à pied-œuvre depuis avant-hier pour stabiliser la situation. Après une large concertation avec le personnel du CICB, le comité syndical du Snec au niveau du CICB a accepté de suspendre son mouvement en invitant le personnel à reprendre le service ce matin.
Le ministre de la Culture, N’diaye Ramatoulaye Diallo, a réitéré son engagement à résoudre cette crise à travers la mise en place d’un cadre de dialogue pour une solution négociée. Et d’ajouter que les discussions seront engagées sur la base des conclusions du cadre de dialogue du 23 janvier dernier qui a réuni l’Inspection du Travail, la direction du CICB et le comité syndical du CICB qui stipule le paiement des travailleurs durant cette réhabilitation sur le budget du CICB. C’est sur la base de ses assurances du chef du département que le syndicat à lever son mot d’ordre hier.
Depuis un certain temps, le comité syndical du CICB réclame un plan social sur les 20 mois de la réhabilitation à nouveau du CICB par la Chine sachant que le CICB dispose une gestion autonome. La direction, sous la coupole de Pierrette Véronique Sidibé, informée de cette doléance n’a pu donner satisfaction à cette demande du personnel mais suggérait plutôt le redéploiement du personnel au sein d’autres départements ministériels. Le comité syndical n’ayant pas accepté cette proposition, avait mis sa menace à l’exécution, son préavis de grève. Pourtant, pour les 20 mois de cette rénovation, des pourparlers avaient été engagés entre le personnel et l’ancienne direction sous Paul Ismael Boro qui était sur de bonnes voies d’aboutir à une solution concertée. Depuis l’arrivée de Pierrette Véronique Sidibé, ce dossier a été mis dans les oubliettes, a regretté M. Abdoulaye Bouaré.
Le syndicat remercie l’indulgence du ministre pour avoir pris des mains le souci des travailleurs du CICB.
O.D.