Au Mali, malheureusement les populations resteront longtemps avec leurs yeux fermés.
Il est autant regrettable de constater le niveau bas d’intéressement de nos populations à la vie de la nation. Ce qui relève en grande partie de la responsabilité de nos politiques qui ont opté à laisser les populations pour compte. Comme dirait l’autre « ne méritent le fonds alloué pour la promotion de l’achat de conscience pendant les périodes de vote ou pour un président de parti à construire un château en Espagne ou Berlin », la formation de leurs militants quoi de plus qu’on pourrait justifier la mise à disponibilité de fonds à eux la question certainement se pose par rapport au mérite d’où l’on s’interroge. « Le méritent-ils au regard de l’immense chantier qui les attend n’a visiblement pas d’espoir d’être bâti».
Pourtant l’argent destiné aux politiques devrait servir de moyens pour apprendre à leurs militants à s’intéresser ou connaître le fonctionnement des institutions de la république, tout simplement la chose publique, à la vie de la nation tout court. Mais le hic serait de savoir en plus de fossé grandissant certains honorables prennent congés de leurs électeurs jusqu’à la veille de temps où ils sont intéressés pour un autre mandat, sauf qu’on cherche à devenir le représentant du peuple moyennant les opportunités qui s’y offrent (les indemnités, honoraires et émoluments), mais pour autant chacun parle et veut du changement, même eux perpétuellement en cause le prononcent alors que le changement n’est possible si nous devons laisser les gens sans scrupule de s’emparer aux affaires publiques !
Les dernières élections municipales en date du 20 novembre 2016 s’illustrent comme preuve, partout ou presque même si les populations n’auront pu instaurer une alternance. Elles ont tenté de renverser le système et a réussi à se faire moyennant la volonté de certains à nous maintenir dans le même système depuis 20 ans.
Par Abdoulaye A Diarra
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