Match MALI-OUGANDA de ce soir: Qualification « incertaine » des Aigles

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Publié le mercredi 25 janvier 2017 | l'aube d'afrique

© aBamako.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Tournoi de l’UEMOA 2016: Le Mali s’impose en ouverture 1-0 contre le Togo dans la poule A
Lomé, le 26 novembre 2016. Stade de Kégué de Lomé, principal terrain de football du Togo. En match d`ouverture de la Poule A et du Tournoi 2016, les Aigles du Mali ont surpris les Eperviers du Togo à domicile.

Au Gabon, où se déroule la CAN 2017, les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’équipe nationale du Mali logée dans la poule D. Les Aigles risquent très forts, de rejoindre dès ce soir le pays organisateur, mais et également l’Algérie, la Guinée Bissau, le Zimbabwe, tous deux out du tournoi. Avec un seul point après deux sorties, les Aigles du Mali jouent en partie ce soir leur qualification « incertaine » contre l’Ouganda, déjà éliminé de la compétition.
Les poulains du sélectionneur Alain Giresse, doivent surtout prier pour que le Ghana arrive à bout de l’Egypte, qui n’a besoin qu’un nul pour se qualifier en quart de finales. Rien ne sert à se lamenter ou à se lancer dans des calculs de tâtonnement. Voilà ce qui arrive quand on a plus son destin entre ses propres mains. Une fois encore, les amoureux du ballon rond du Mali sont sous le choc.
En réalité, les chances des nôtres sont très maigres. Mais il faudra jouer jusqu’au bout. Rien n’est aussi si sûr de voir les Aigles battre cette équipe ougandaise. N’oublions pas que ces Ougandais joueront la partie à fond pour au moins sauver l’honneur. C’est capital. De toutes les manières, ne rêvons pas. La vérité est dure mais elle ne casse pas les yeux.
Seul un miracle permettra aux Aigles de pouvoir espérer poursuivre le reste de la compétition. Nul besoin de rappeler à Giresse ce qui lui attend lors de ce match. Il n’y a pas d’autres calculs à faire : gagner largement. Cet exercice est certes difficile, mais pas impossible. Les leçons et enseignements tirés des rencontres livrées contre l’Egypte et le Ghana doivent permettre au sélectionneur français de ne plus reprendre les mêmes erreurs. Tout compte fait, le Mali ne peut s’en prendre qu’à lui-même.
Jean Goïta

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