La lutte contre la dracunculose plus connue sous le nom ver de Guinée a enregistré des résultats remarquables dans notre pays qui ne compte aucun cas humain. Le Mali devra cependant faire face à des cas chez les animaux.
Le Programme national d’éradication du ver de Guinée (PNEVG) et ses partenaires sont en conclave depuis hier sur la revue annuelle 2016. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Marie-Madeleine Togo, en présence des représentants du Centre Carter et de l’OMS.
La rencontre a pour but de présenter les rapports d’activités de l’éradication de la maladie dans notre pays. Elle permettra de planifier des activités afin de faire face aux cas animaux.
De 2016 à nos jours, aucun cas humain de cette maladie n’a été notifié, a souligné Dr. Mohamed Berthé, coordonnateur du PNEVG. Toutefois, à l’en croire, il convient de signaler des cas d’infection chez les chiens notifiés dans le district sanitaire de Tominian région de Ségou.
En organisant cette revue, le PNEVG voulait faire la situation exacte de l’éradication du ver de Guinée de 2013 à 2016 région par région et discuter les activités prioritaires à planifier afin d’atteindre l’objectif d’arrêt de la transmission dans un bref horizon et préparer notre pays pour les activités de pré certification.
Le Mali fait partie encore des quatre pays endémiques de cette maladie. En 2015, des cas de ver de Guinée dans les régions de Ségou, Tombouctou et Gao avaient été notifiés. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a salué les efforts des acteurs pour l’éradication de cette maladie.
Mme Marie-Madeleine Togo a remercié les partenaires sans lesquels un tel résultat n’allait pas être atteint. Elle a exhorté les acteurs à la surveillance pour qu’aucun cas ne puisse échapper.
Prennent part à cette revue, les directeurs régionaux de la santé, les chefs de division hygiène, les médecins chefs des zones d’endémie et les partenaires techniques et financiers.