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Candidature de l’Adema-Pasj a la présidentielle de 2018 : Et si l’Ancien Ministre de l’Agriculture et Ancien Directeur Régional de la FAO en Afrique Orientale était le meilleur choix ?
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  Carrefour
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de clôture du 5è congrès du parti ADEMA-PASJ
Bamako, le 26 mai 2015 au CICB. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice ADEMA-Pasj a clôturé les travaux de son 5è congrès ordinaire.
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Si l’ADEMA-PASJ veut survivre aux échéances de 2018, c’est de présenter son candidat à l’élection présidentielle de 2018. Depuis le dernier congrès du Parti, il y a deux ans de cela, la question revient à chaque réunion du Comité Exécutif (CE). Les tenants du gouvernail du Parti ont vu leurs têtes payées par le Président IBK.




Chacun des responsables qui occupent une portion du pouvoir dans l’administration d’IBK, rejette le débat lorsqu’il est posé en répondant, qu’il n’est pas temps d’en discuter. A 20 mois de l’échéance, l’ADEMA est en entrain d’être phagocytée par ses premiers responsables qui émargent sur la liste du Gouvernement. Ils oublient que c’est le Parti qui leur a permis d’être à ce poste, même si quelque part certains ont payé leur poste.
Si le CE n’entame pas le débat, les sections peuvent le faire, car ce sont elles les vrais maîtres du jeu. L’ADEMA n’est pas en manque de cadres valables pour gagner et sortir le Mali du gouffre. Il s’agira de choisir un candidat propre qui ne traine pas de casserole et qui ne sont pas de mèche avec des hommes d’affaire maliens ou français comme le corse Tommy Michel.
Un cadre intégré, ayant une stature d’homme d’Etat (c’est celui qui privilégie l’intérêt national au détriment de l’intérêt personnel). Il s’agit de quelqu’un qui n’est pas marié à deux femmes, car déjà pour un Président de la République la gestion d’une seule femme, de ses enfants, parents et beaux-parents est très éprouvante, à plus forte raison deux femmes qui en de pareils cas n’habitent pas la même résidence.
Il s’agira d’un cadre de haut niveau connaissant le domaine rural malien qui reste jusque-là le levain de notre développement, ayant occupé de hautes fonctions sur le plan international.
Le nom d’un cadre me vient à l’idée, il s’agit de l’ancien Ministre de l’agriculture, ancien Ambassadeur du Mali en Chine, ancien Directeur Régional de la FAO pour l’Afrique de l’est et du sud.
Cet homme a la tête sur les épaules, il a le sens de l’écoute, il a des diplômes obtenus dans des grandes écoles européennes et américaines. C’est quelqu’un qui a fait son cycle normal pour obtenir ses diplômes connus de tous. Parce que tous les étudiants qui vont en Europe ne reviennent pas avec des diplômes. En Europe, il y a deux types d’étudiants qu’on rencontre à savoir ce qui suivent normalement leur cursus, et obtiennent leurs diplômes ceux qui redoublent une ou deux fois, mais finissent par obtenir leur diplôme enfin et ceux qui pourchassent les études et mettent 10 à 15 ans pour avoir une licence ou un master. Ils sont appelés étudiants de carrière.
Modibo Traoré n’est pas de ce genre. Il s’agit désormais pour les sections de prendre en main les destinées du Parti pour 2018. Les responsables qui veulent soutenir IBK, peuvent aller déjà dans ce sens, mais l’ADEMA-PASJ aura son candidat. Que le nouveau président du RPM ne se trompe pas l’ADEMA aura son candidat, c’est ça la démocratie. Les élections ont l’avantage de former les militants et de créer une motivation commune. Même si nous savons qu’il y aura plus de 10 candidats dont un seul serait le Président de la République, il faut y aller qu’à même l’existence du Parti en dépend.
Vive donc la candidature du Dr Modibo Traoré.
Ivette Guindo
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