Le Syndicat National des Conducteurs des Spiros du Mali (SNCSM) a observé un arrêt de travail à partir du 16 janvier 2017 jusqu’à la satisfaction de ses revendications. Une lettre d’information a été notifiée au département de tutelle (Ministère du Travail et de la Fonction) pour la circonstance le 9 janvier 2017.
Les raisons, elles sont toutes simples. Le SNCSM évoque un manque de lieu de dépôt des déchets. Cela du fait que Monsieur Barou Niangadou, opérateur économique, a obstrué le passage des camions du SNCSM par une remorque empêchant les véhicules d’accéder au lieu de déversement entre l’usine TOGUNA INDUSTRIE et l’Entreprise Niangadou à Bamako. Les raisons vont de même au-delà de ce premier cas cité. Les sites de déversement des communes du Mandé (Samako II), Moribabougou Droit et Yirimadio sont respectivement occupés par le Maire et les populations.
Pour ces raisons, l’environnement sain à préserver est menacé avec l’augmentation, sans dépôt, de volume de déchet de liquide de produit quotidiennement dans la ville de Bamako. Cela constitue un danger pour la santé des citoyens.
Le SNCSM, au regard de toutes ces menaces sur l’environnement, sur la santé humaine, accuse les responsables en charge de la gestion de l’environnement et des dépôts provisoires des déchets liquides qui semblent se soucier peu de ces obstacles qui entravent à la liberté de leur travail.
Le SNCSM informe aussi à travers cette lettre qu’il ne reprendra le travail qu’après la libération des différents lieux de déversement.
Lassi Sanou, Stagiaire