Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gouvernement: Le bilan sombre du ministre Baby
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  Nouveau Réveil
Comment


Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby, a listé les chantiers qui ont constitué son programme de 2016. La priorité a concerné beaucoup de domaines notamment, la création d’emploi, la promotion de la jeunesse, entre autres, assortie d’un bilan.




C’est une auto satisfaction qui se dégage de la priorité des actions de ce département ministériel. Aux nombres des actions entreprises en 2016, figurent les réalisations suivantes. La création de 78 000 emplois depuis 2014, l’exploration d’opportunités d’emplois en faveur de la jeunesse, l’institutionnalisation de la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle et du Salon des ingénieries de la transformation et l’apprentissage concourant à offrir des idées de projets et des équipements clés en main, l’insertion professionnelle des jeunes et des maliens rapatriés etc.
Cependant, une voile de demi-teinte couvre la kyrielle des réalisations que s'attribue le ministre, Mahamane Baby.
La mise en place d’une formation qualifiante à l’intention de la jeunesse désœuvrée ne permet pas de résoudre les problèmes auxquels ces maliens font face. La somme de 3000F à 5000 F CFA de pierdems par séance se révèle très insuffisante pour les jeunes et nombreux à subvenir à leurs besoins.
L’insertion professionnelle des jeunes handicapés n’est pas encore ancrée dans les habitudes des maliens. Dans certains services, ils sont l’objet de stigmatisation. D’ailleurs, beaucoup de services administratifs ne disposent pas de rampe d’accès aux personnes à mobilité réduite. La protection des jeunes handicapés dont se vante le ministère reste à prouver. Car, les jeunes handicapés physiques sont objets de peu d’attention et meurent souvent de délaissement. À cela, il faut ajouter tous les tracas que certains d’entre eux font face pour avoir leur rémunération.
L’aide à la jeunesse dont se glorifie le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, se résume généralement à quelques strapontins mis dans la cagnotte des projets comme le Fonds compétitif du Projet de Développement des Compétences et Emplois des Jeunes (PROCEJ). Il n’y a jamais eu des actions qui puissent anticiper sur le chômage. Et chaque année, chaque ministre qui occupe ce portefeuille doit s’employer à ces gestes qui se révèlent répétitifs.
Le bilan teinté de satisfecit n’est pas si reluisant au regard de ces faits. Il appartient à ce département d’être plus attentive à la jeunesse désœuvrée et vulnérable.
Séparer le bon grain de l’ivraie
Décidemment, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) doit revoir la composition de son nouveau gouvernement à venir. Il y a des ministres dans son gouvernement qui ne mérite plus de figurer dans le prochain gouvernement, à fortiori, d’être sur la liste des prétendants au poste de premier ministre. Comme il l’a dit dans son slogan de campagne : « pour l’honneur et le bonheur du Mali », des ministres de l’actuel gouvernement, ne défendent pas l’intérêt des maliens. Ils ont leur propre agenda caché. Ils continuent à mentir au président de la République et font des sorties inutiles à l’extérieur du pays.
En effet, le président IBK pour ne pas décevoir ou trahir le peuple malien se doit, impérativement, de se débarrasser du ministre Baby. Et pour cause : son implication dans le dossier de pots-de-vin à l’APEJ ; la division de la jeunesse du parti ; la communication de faux chiffres sur l’emploi ; son propre agenda (tantôt premier ministre, tantôt président du parti). Et comble de manœuvres déloyales, Baby a poussé le propriétaire du siège du bureau national de l’UJRPM à déloger ce dernier.
Mais le plus choquant et le plus décevant dans tout ça est le lien bilatéral qui lie le ministre Baby à son Chargée de Mission, Mme Lalla Khadeija El Oumrany. Au point que le climat collégial qui régnait au sein du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle est aujourd’hui, rompu. Toutes les missions ou presque de ce département sont attribuées à cette chargée de mission, sans mission à exécuter. Mais pour quelle fin ? Depuis, le ministre Baby a foulé au pied, l’éthique et la moralité?
En 2016, les missions que la Chargée de mission, Lalla Khadeija El Oumrany, a réalisées à l’étranger et qui ont été supportées par le dénier public a provoqué, un «malaise grandissant» au sein du département de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, et même au sein de son parti, le RPM.
Pendant que les maliens engagés dans le processus de sortie de crise s’époumonent à faire reconnaître le véritable résultat des efforts au Mali, sous le régime IBK, Mahamane Baby, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, de la manière forte pose les jalons du népotisme au sein de son département, en favorisant une midinette qui effectue, toutes les missions du départements. Une manière pour le ministre Baby de dire aux maliens qu’à nomination clanique, missions fantaisistes. Du coup, le ministre Mahamane Baby est au cœur de la controverse.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, le président IBK doit se débarrasser du ministre Mahamane Baby pour l’honneur et pour le bonheur du peuple malien.
Jean Pierre James
Commentaires