Sécurité nationale: Le régime prépare un grand ménage

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Publié le jeudi 26 janvier 2017 | Nouveau Réveil

© aBamako.com par A.S
Armée/Sécurité: Cérémonie de fin de formation des brevets de la garde nationale.
Bamako, le 3 juin 2014. Des brevets de la garde nationale sont sortis de formation.

Cette fois-ci, ce sera irréversible. La hiérarchie policière, de la gendarmerie et celle de la Sécurité d’État devront se faire un peu de souci car les nouvelles qui nous parviennent ne sont pas bonnes. Un grand vent arrive et fera éjecter des fauteuils. La raison principale, l’inefficacité face à l’insécurité dans le centre du Mali et à l’attaque terroriste de Gao.

L’information se précise au grand inconfort des actuels promus à la tête de la Police, de la Gendarmerie et de la Sécurité d’État. La recrudescence de l’insécurité dans le centre du Mali et les attaques terroristes dans les régions du Nord dérangent sérieusement le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Le bruit court, les couloirs sont pris d’assaut. Selon les informations, la question est irréversible. Le régime est plus que jamais décidé à procéder à un profond réaménagement au niveau de la Sécurité d’État, de la Gendarmerie et de la Police. L’objectif est d’avoir une équipe avertie et vraiment décidée à faire face aux hors la loi apparemment très inspirés et mieux outillés ces derniers temps. Les accusations qui reviennent souvent, c’est l’indolence de la hiérarchie. Il semble qu’on n’a pas réussi à trouver une solution virile aux multiples menaces des bandits armés.
À propos du Chef de la gendarmerie, c’est son absence du territoire qui est souvent mis en exergue. Beaucoup justifie l’inefficacité de ses hommes à cause de sa non maîtrise des réalités sécuritaires du Mali. En effet, l’actuel Directeur général de la gendarmerie nationale, a été nommé alors qu’il serait en mission hors du territoire. Beaucoup avancent qu’il a passé le plus de temps à l’extérieur et qu’il n’a pas une véritable connaissance de vraies astuces pour troubler le sommeil aux bandits armés. Mauvaise langue ou critiques fondées, l’autorité supérieure en a définitivement fait son idée. La Sécurité d’État aussi n’est pas du tout à l’abri. Selon les informations, la réorganisation de la sécurité d’État est aussi en étude. La récente décision qui consiste à la placer sous la tutelle du ministère de l’intérieur est un avant-goût de ce grand projet de réaménagement. Les informations ne sont pas bonnes du tout pour les hommes forts de la sécurité malienne. Le régime du Mali d’abord entend bien procéder à un profond réaménagement dans ce sens. Des responsables de la police, de la gendarmerie et de la sécurité d’État seront changés, mais qu’en est-il de l’autorité de tutelle, le général Salif Traoré ? La question dérange les couloirs. Les bruits courent qu’il restera au gouvernement. Les prochains jours permettront d’en savoir davantage.
Cyrille Coulibaly

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