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En vert : Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration africaine
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  L'Observatoire
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© aBamako.com par A S
Conference de presse de Abdoulaye Diop
Bamako le 19 décembre 2016 le ministre a tenu une Conference de presse sur l`accord de réadmission avec l`UE a Koulouba
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La semaine dernière, notre pays a réussi un évènement diplomatique majeur : l’organisation du 27ème Sommet Afrique/France. Outre le chef de l’Etat français, le Président François Hollande, 35 chefs d’Etat et de gouvernement africains ont séjourné dans notre capitale où ils ont pu bénéficier de conditions de prise en charge globalement satisfaisantes. Un évènement de cette dimension ne peut réussir sans une diplomatie mature. Chapeau bas donc pour le Ministre Abdoulaye Diop, dont les services ont su se montrer à la hauteur d’un évènement grandeur nature comme le Sommet Afrique/France.
En Jaune : Me Mamadou Konaté, Ministre de la Justice Garde des Sceaux
Ministre de la justice, il a quasiment échoué dans le dialogue avec le Syndicat Autonome de la Magistrature. Qui exige de meilleures conditions de travail pour ses militants. Après une semaine de grève qui a paralysé le service public de la justice, à Bamako et dans toutes les régions, les Magistrats ont remis ça ! Le SAM a encore durci le ton en lançant, depuis le lundi dernier, une grève, cette fois pour une durée…..illimité ! Inutile d’insister sur les conséquences d’un tel mouvement qui, outre l’impact qu’il aura sur le travail d’autres acteurs, comme les avocats qui n’iront (certainement) pas plaider devant des chaises vides, ce mouvement de grève causera un important manque à gagner pour le trésor public.
En Rouge : Abdoulaye Idrissa Maiga, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
Le mercredi dernier, à Gao, le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC), placé sous la direction d’un haut gradé de l’armée, a été la cible d’une attaque à la voiture piégée. Plus de 70 personnes, essentiellement des éléments de l’armée et des mouvements signataires de l’accord qui devaient prendre part aux premières patrouilles mixtes, furent sauvagement massacrés. A la base de ce drame ? Des failles dans la sécurisation du camp et autours de la ville. En effet, le Kamikaze, arrivé à bord d’un véhicule portant la mention «MOC», a pu (facilement) s’infiltrer dans le camp sans être soumis à la fouille, qui est, pourtant, une mesure de sécurité élémentaire, particulièrement dans une zone d’insécurité où circulent des malfrats de tout acabit. Contrairement à Kidal qui échappe encore au contrôle de Bamako, à Gao, tous les services de l’Etat, y compris l’armée, sont sur place et parfaitement opérationnels. Ce drame survenu, en plein centre de Gao, équivaut dès lors à un carton (rouge) pour le ministre Maïga. Mais va-t-il en tirer toutes les conséquences ?
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