Le très célèbre projet de société « Le Mali d’abord » qui a été transformé par certains par « Ma famille d’abord », connaît toujours des difficultés quant à sa mise œuvre. Et l’organisation du 27e Sommet Afrique France aurait dû être en effet, le vrai démarrage du projet de société présenté par le Candidat IBK à l’époque dont la mise en œuvre a rencontré d’énormes difficultés depuis son élection à la présidence.
Ces difficultés qui se caractérisent par de petits arrangements au sein même de la famille présidentielle entre autres : la nomination de Karim Keïta, fils du président au très stratégique poste de président de la Commission de Défense à l’Assemblée nationale contre un général de l’armée.
A ce parachutage controversé, s’est ensuite ajouté l’élection d’Issaka Sidibé, le beau père de Karim Keïta, à la présidence de cette même institution, la nomination de Hamadou Konaté à la tête du Ministère de la solidarité et des affaires humanitaires qui n’est autre que le mari d’une des sœurs de l’épouse d’IBK et l’ancien ministre délégué à la Promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, un neveu par alliance, et qui occupe aujourd’hui le poste de secrétaire général adjoint de la présidence.
Aussi, les nombreux scandales de corruption, contrats militaires dont le montant total des dépenses s’élevait à 134 milliards de francs CFA et l’acquisition d’un avion présidentiel pour plus de 19,5 milliards de francs CFA, avaient mis en mal le projet « Le Mali d’abord ».
Le Sommet Afrique France était donc l’occasion nette de remettre en scelle le grand retour du président IBK et le démarrage de son « Mali d’abord », mais hélas, des « businessmen » du Comité d’organisation ont vu ce Sommet une occasion nette de se remplir les poches malgré les efforts colossaux du président IBK pour en faire un nouveau départ. Le carnage de Gao vient encore de rappeler l’échec de sa stratégie de sécurité et du retour de la paix qui était pourtant un point essentiel de la gouvernance d’IBK.
KONDO