Le jeudi dernier lors de la présentation du bilan annuel de l’an 2016 du Comité Exécutif du Mouvement National «Maliden», nous avons tendu notre micro au président du Mouvement qui a bien voulu répondre à nos différentes questions.
L’Express de Bamako : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Ousmane Traoré: Je me nomme Ousmane Traoré, je suis le président du Comité Exécutif du Mouvement National «Maliden», qui a été créé depuis 2012.
L’Express de Bamako : Comment se porte le Mouvement « Maliden» ?
Ousmane Traoré : Le Mouvement National «Maliden» se porte bien. La preuve est qu’en une seule année, on est parvenu à faire 14 activités. On est parvenu également à résoudre beaucoup de problèmes liés à l’employabilité des jeunes, à la citoyenneté active. Nos relations avec nos partenaires sont à hauteur de souhait. Ils sont toujours prêts à nous aider matériellement et financièrement quand le besoin se présente.
L’Express de Bamako : Pouvez-vous nous parler de votre mouvement ?
Ousmane Traoré : le Mouvement «Maliden» est une association apolitique à but non lucratif, qui vise à renforcer la citoyenneté et des solutions idoines à l’employabilité. Nous menons comme activités : des campagnes de sensibilisation, des ateliers de formation. La majeure partie des jeunes sont confrontés au problème de l’emploi. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette structure pour mieux accompagner les jeunes qui sont dans les difficultés ; de les sensibiliser et surtout les accompagner à travers des formations, en demandant aux partenaires de nous accompagner. Nous demandons au gouvernement de mettre en place des moyens pour que les jeunes puissent avoir des compétences nécessaires afin d’avoir un emploi.
L’Express de Bamako : Quelles sont les activités majeures réalisées au cours de l’année 2016 ?
Ousmane Traoré : Au cours de l’année 2016, nous avons réalisé 14 activités. Sur ces 14 activités, 7 ont concerné l’employabilité. On a toujours préféré renforcer la capacité des jeunes, en les formant sur la citoyenneté, l’employabilité et les techniques de création d’emploi. Pour l’employabilité, nous mettons l’accent sur la création d’entreprise, sur la gestion d’entreprise, sur le leadership. En février 2016, on a fait des formations de renforcement des capacités des jeunes en informatique sur les modules (Word, Excel, Power point) à l’intention des membres du Comité Exécutif à l’Agence Nationale pour l’Emploi. En mars 2016, il y a eu la 3ème édition de la coupe «Maliden» entre les six Communes du District de Bamako, sur la paix. En avril 2016, il y a eu la formation de l’entreprenariat sur les modules (création d’entreprise, gestion d’entreprise), et l’atelier de suivi-évaluation du programme d’action du comité régional de Ségou. En mai 2016, on a fait une conférence débat sur la paix et des dons aux enfants démunis, en partenariat avec le comité local de Koro du mouvement «Maliden». En novembre, c’était la formation de 100 étudiants finalistes sur la citoyenneté active, etc.
En ce qui concerne le bilan, ça va très bien. Au cours de l’année 2016, on a dépensé 17 300 000 FCFA, c’est le rapport réalisé par notre chargé des finances.
L’Express de Bamako : Quelles sont vos perspectives pour l’année 2017 ?
Ousmane Traoré : Pour les perspectives de 2017, seul le conseil d’administration pourra en dire par rapport à ça. Il faut préciser que les décisions pertinentes sont prises pendant le conseil. Le conseil d’administration doit se tenir à partir de fin févier 2017, pour les éventuelles activités.
L’Express de Bamako : Qui sont vos partenaires ?
Ousmane Traoré : nos partenaires sont entre autres : le cabinet de la Première Dame ; l’Agence Pour l’Emploi des Jeunes ; PMU-Mali ; le PROCEJ ; l’ANPE ; CCIM ; CNOU ; le Ministère des Sports ; le Port Autonome de Dakar ; le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur.
L’Express de Bamako : Avez-vous un message à l’endroit des militants et sympathisants du Mouvement ?
Ousmane Traoré : le message que je lance à l’intention de mes frères et sœurs du mouvement «Maliden», c’est la rigueur et le dynamisme à toutes les activités pour servir la jeunesse malienne dans le cadre de la création d’emploi. Je les demande aussi de serrer la ceinture davantage pour que nous menions le combat de bénévolat dont nous sommes en train de réaliser depuis 2012. Pour nous, il s’agit de servir nos confrères qui sont dans le besoin. Aussi, c’est de renforcer la citoyenneté. Je lance aussi un appel à l’endroit du Président de la République et son gouvernement, car la plus part des jeunes ont besoin de l’emploi. Alors que la seule structure habilitée à mener ce combat est l’APEJ. Nous voulons que le gouvernement renforce l’APEJ davantage dans sa mission, en termes de moyens, de financement, en termes d’appui technique également.
Interview réalisée par Fatogoma Coulibaly