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Après leur grève de 5 jours: Les inspecteurs et contrôleurs du travail menacent d’aller en grève de 10 jours
Publié le vendredi 27 janvier 2017  |  Le Républicain
L’UNTM
© Autre presse par A.S
L’UNTM lève son mot d’ordre de grève
Bamako, le 28 octobre 2014. Bourse de travail. La centrale syndicale et le gouvernement sont parvenus à un accord mardi tôt le matin (4 heures), entrainant la levée du mot d’ordre de grève pour les 29, 30 et 31 octobre prochains. L`information a été donnée aux journalistes.
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Après une grève de 5 jours, le comité syndical des services du travail ne décolère toujours pas. Ces responsables viennent de déposer un nouveau préavis de grève de 10 jours, allant du lundi 06 février à 00 heures au vendredi 10 février 2017 à 00 heures et du lundi 13 février à 00h au vendredi 17 février 2017 à 00h sur toute l’étendue du territoire national, sur la table du gouvernement. Le Comité Syndical des Services du Travail exige l’application immédiate de tous les points d’accord du Protocole d’accord du 29 juillet 2011 et du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016, et l’adoption immédiate du projet de décret « en souffrance » portant primes et indemnités accordées aux Inspecteurs et Contrôleurs du Travail ainsi qu’à leurs assistants.
Le syndicat des services du travail n’a pu encore trouver un terrain d’entente avec le gouvernement malien sur ces différents points de revendication.

Après une grève de 5 jours, les inspecteurs et contrôleurs du travail menacent encore de débrayer. Ainsi le Comité Syndical des Services du Travail a déposé un préavis de grève de 10 jours sur la table du gouvernement. Dans ledit nouveau préavis de grève, Sékou Bagayoko, le secrétaire général indique : « Les primes et indemnités sont accordées et continuent d’être accordées à d’autres corps alors que les bases légales nationales et internationales qui reconnaissent et exigent l’octroi de primes et indemnités aux fonctionnaires du Cadre du Travail existent depuis fort longtemps. Les défections massives et les demandes de départ en cours des agents, dues en grande partie aux conditions déplorables et démotivantes de travail et de rémunération dans les Services du Travail (D.N.T., D.R.Ts., C.N.L.T.E). L’OIT a mainte fois rappelé, décrié et critiqué cette injustice dont les fonctionnaires du cadre du travail du Mali font l’objet ».

Les motifs avancés pour le nouveau préavis sont entre autres : la non-application des Protocoles d’accord conclus entre le Gouvernement de la République du Mali et le Comité Syndical des Services du Travail en date du 29 juillet 2011 et du 05 avril 2016; la non-application des points 1, 2 du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016 stipulant que le Gouvernement s’engageait à adopter un décret spécifique portant primes et indemnités accordées aux inspecteurs, contrôleurs du travail et de la sécurité sociale et leurs assistants avant le 30 juin 2016 ; la non-application des autres points du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016 relatifs à des questions de moyens de travail ; la non-application des Protocoles d’accord conclus entre le Gouvernement de la République du Mali et le Comité Syndical des Services du Travail en date du 29 juillet 2011 et du 05 avril 2016; la non-application des points 1, 2 du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016 stipulant que le Gouvernement s’engageait à adopter un décret spécifique portant primes et indemnités accordées aux inspecteurs, contrôleurs du travail et de la sécurité sociale et leurs assistants avant le 30 juin 2016 ; la non-application des autres points du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016 relatifs à des questions de moyens de travail.

M. K. Diakité
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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