Le Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentations pour la Survie de l’Enfant (CREDOS) a tenu hier jeudi dans sa salle de conférence la 15ème session ordinaire de son conseil d’administration. C’était en présence de Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique et représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et de Hamadoun Sangho, directeur général du CREDOS.
Les travaux de la 15ème session ordinaire du conseil d’administration du Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentations pour la Survie de l’Enfant (CREDOS) se sont ouverts hier jeudi dans la salle de conférences de la dite structure. Il s’agissait pour les différents administrateurs d’apprécier d’une part, le niveau de réalisation des activités et celui de l’exécution du budget 2016 et d’autre part, d’examiner le plan opérationnel et le budget prévisionnel de l’année 2017.
Dans le domaine de la recherche, le CREDOS a enregistré des résultats encourageants comme en témoignent les différentes publications et communications dans des revues importantes. Le taux de mobilisation a dépassé les prévisions soit 109%.
Pour le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Sékou Oumar Dembélé, malgré ces efforts, certains défis restent à relever par le centre. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance du budget dédié au financement de la recherche et de la formation du personnel, de même que l’absence de compétences pour certaines spécialités.
Le niveau de mobilisation du budget à la date du 31 décembre 2016 est satisfaisant. Pour une prévision globale de 492 940 000 FCFA, le CREDOS a mobilisé 541 06 865 FCFA avec un taux d’exécution de 97,64%.
Selon le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Sékou Oumar Dembélé, pour l’exercice 2017, le budget prévisionnel du CREDOS est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de cinq cent soixante-quinze millions trois cent cinquante-huit francs CFA (575 358 000 F CFA).
Le directeur général du CREDOS Hamadoun Sangho s’est, pour sa part, appesanti sur les acquis réalisés par le CREDOS au titre de l’année 2016. En matière de recherche, il a cité, entre autres, la mise en œuvre des activités du cycle 2 de la nouvelle plateforme d’Evaluation (NEP), la poursuite des activités de la surveillance sanitaire et démographique de Dialakoroba, la réalisation de l’enquête des facteurs associés à l’Allaitement Maternel Exclusif (AME) chez les mères d’enfants de 0 à 6 mois à Bamako et à Dialakoroba et la réalisation de l’enquête sur la Planification Familiale (PF) et les représentations sociales dans la commune rurale de Koumantou, dans le cercle de Bougouni. Quant aux publications, le centre en a fait quatorze dont un article et treize communications dans des revues et congrès nationaux et internationaux.
Concernant le budget de l’exercice écoulé, pour une prévision globale de 492 940 000 FCFA, le CREDOS a pu mobiliser courant 2016, la somme de 541 068 865 F CFA et exécuté 528 314 292 FCFA. Le taux d’exécution du budget est de 97, 64% pour un taux de justification de 100%.
Pour le directeur général du CREDOS Hamadoun Sangho, ces acquis ne cachent pas pour autant les difficultés que le Centre connaît. Il s’agit, entre autres, du faible niveau du budget alloué à la structure et du déficit au niveau de certains profils comme les biostatisticiens, les démographes et comptables avec aussi un parc automobile vétuste ne disposant que de six véhicules dont deux seulement sont en bon état.
En perspective, le CREDOS entend renforcer la capacité de ses ressources humaines par la formation, la réalisation d’études et de recherches dans ses domaines de compétence et de renforcer la collaboration avec d’autres structures de recherche et partenaires
Almihidi Touré