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Le président de l’initiative mauritanienne des droits de l’homme pour tous, Elhussein Hassan Dieng face à la presse : ” Notre pays a ratifié tous les traités et conventions contre l’esclavage, mais malgré tout certains font de ce sujet un thème commercial”
Publié le samedi 28 janvier 2017  |  Aujourd`hui
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Marche de soutien pour les acquis en matière des droits de l’homme en Mauritanie, conférence de presse, échanges avec les organisations de la société civile malienne. Voilà les temps forts qui ont marqué l’agenda de la visite au Mali d’un collectif mauritanien d’associations de défense des droits de l’Homme. C’est à travers une conférence de presse le samedi dernier à la Maison de la presse et une marche que ledit collectif a bouclé ses activités dans notre pays.

Pour le président de l’Initiative mauritanienne des droits de l’Homme pour tous, Elhussein Hassan Dieng, organisateur de cette mission, à travers leur séjour au Mali, il s’agit pour eux d’échanger avec les hommes de média, la société civile malienne sur les acquis des droits de l’Homme en Mauritanie. Selon lui, dès qu’on parle de la Mauritanie, certains renvoient aussitôt à un pays esclavagiste, avec les violations flagrantes des droits humains. “C’est vrai que l’esclavage existe en Mauritanie, tout comme dans beaucoup de pays africains comme le Mali, force est de reconnaitre que depuis un certain temps la donne a changé. On sent une réelle volonté politique de combattre ce fléau. Mieux, un certain nombre de mécanismes, des lois et des textes ont été élaborés par les autorités pour faire face à ces crimes. D’ailleurs, c’est même dans la constitution qu’il est stipulé que l’esclavage est un crime imprescriptible. Mais malgré tous les efforts entrepris par la Mauritanie depuis 2009 pour réprimer les pratiques esclavagistes, nous sommes au regret de constater qu’un certain nombre de personnes font de ce sujet un thème commercial” a déploré le président de l’Initiative mauritanienne des droits de l’Homme pour tous. Selon lui, s’il y a un effort à faire dans le cadre de la lutte contre l’esclavage : vulgariser l’ensemble des lois et textes qui répriment la pratique. Pour le conférencier, leur association ne va jamais se taire en cas de violation des droits humains dans leur pays.



Selon Elhussein Hassan Dieng, à travers cette tournée sous régionale, il s’agira pour leur organisation d’échanger non seulement avec les mauritaniens vivant dans ces pays, mais aussi avec la société civile sur les avancées dans la protection des droits de l’Homme. “Nous avons déjà fait Dakar, Abidjan et après Bamako nous allons passer au Burkina pour que les ressortissants mauritaniens qui se trouvent dans ces pays puissent être au même niveau d’information” a ajouté M. Dieng tout en précisant qu’ils ne sont au service de personne.

Présent également à cette conférence de presse, le président de l’Association mauritanienne pour la promotion des droits humains, Moussa Gawi a abondé dans le même. Selon lui, la Mauritanie a signé toutes les conventions et tous les protocoles relatifs à toute forme de discrimination raciale, à la violence faite aux droits des femmes, à la protection des droits des personnes handicapées, des droits des enfants et contre la torture.

Des propos confirmés par la présidente de l’Association des femmes éducatrices pour la promotion des droits humains en Mauritanie, Sinya Haidara. Il faut rappeler que cette conférence de presse a été suivie d’une marche en faveur des acquis des droits de l’Homme en Mauritanie. La marche est partie de la Maison de la presse et a pris fin non loin de l’Ecole Liberté A.

K. Théra
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