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Mohamed Doumbia, administrateur du festival sur le Niger : «C’est un évènement qui a appris à s’adapter, à innover, selon le contexte et l’évolution dans le temps»
Publié le dimanche 29 janvier 2017  |  Le Reporter Mensuel
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«Nous sommes en plein dans la préparation de la 13ème édition du festival sur le Niger qui se tiendra du 2 au 5 février à Ségou. Comme vous le savez, le festival est un évènement qui a appris à s’adapter, à innover, selon le contexte et l’évolution dans le temps. Donc, pour cette 13ème édition, nous avons proposé un festival orienté vraiment vers l’éducation culturelle et la citoyenneté. Vu le contexte actuel de notre pays, nous avons souhaité vraiment donner le maximum de places aussi en plus de la musique à d’autres arts de scènes ou à d’autres volets de la culture.
C’est dans ce cadre qu’on aura toutes les composantes telles que le colloque à travers cette fois-ci des tables rondes et des conférences. On aura également des nuits de théâtres, les manifestations traditionnelles comme d’habitude, les concerts et les rencontres professionnelles. Donc, nous avons retenu pour cette édition les trois sites. Le quai des arts au bord du fleuve avec la foire artisanale de Ségou, les scènes jeunes talents avec tout ce qui tourne autour ; les restaurants et autres pour vraiment animer la ville en plein temps. On aura d’autre part au centre culturel Korè, qui est à Sebougou, les soirées de théâtres comme d’habitude, les scènes jeunes talents, les tables rondes et les conférences.
Et pour finir, la fondation festival sur le Niger, on aura les grandes soirées qui vont commencer depuis le 2 février. Des soirées vraiment à thèmes. Le 2 d’abord, avec une soirée autour de la musique urbaine et hip-hop avec de grands artistes comme DJ Awadji, beaucoup de jeunes artistes du Mali tels que Master Soumi, Mylmo, Gaspi et autres. On aura la 2ème soirée qui va être placée sous le signe de la paix avec la caravane culturelle de la paix qui est un projet que nous partageons avec d’autres festivals tels que le festival au désert du Mali, le festival Taraguel du Maroc.
Ensuite, on va clôturer par la nuit internationale le samedi 4, avec un grand concert avec Salif Keita, Adé Bantou du Nigéria, El Meida du Cap Vert, des artistes du Mali tels que Vieux Farka Touré, samba Touré et d’autres jeunes talents. En plus de cela, il va falloir rappeler que nous allons organiser cette fois-ci, beaucoup de workshop autour de la musique, des créations comme nous en avons l’habitude de le faire, avec de grands ténors de la musique africaine, tels que Cintrique qui vient de la République démocratique du Congo et du Sénégal, Josué Makablé du Mozambique (il va faire une belle création avec Adama Keita, un jeune qui joue la Kora, promu par le centre culturel Korè).
En plus de ça, nous avons d’autres résidences également avec le groupe de la caravane qui s’appelle Sahel Sahara Band, qui est une création du festival sur le Niger, du festival au désert et du festival Taraguel. Qui dit évènementiel parle de sécurité, ne serait-ce même pas en raison de la crise actuelle. En réalité, on ne peut pas faire un évènement, en regroupant autant de monde et ne pas tenir compte de la sécurité qui devient un facteur très déterminant. Je crois qu’avec les plus hautes autorités, comme d’habitude et nous-mêmes avec d’autres société que nous rajoutons à la bande, nous asseyons de prendre le maximum de sécurité.
Raison pour laquelle aussi, si vous voyez la répartition entre les trois sites, elle est faite en sorte que les forces puissent se concentrer à des moments précis de la journée. Ça veut dire que nous allons tenir cette sécurité avec la plus grande veille, vraiment. Nous souhaitons vraiment aussi que nous soyons aussi appuyés par la population. C’est vrai que nous faisons le maximum, mais nous nous adressons à tout le monde, à nous aider réellement par rapport à cette situation. Je crois que le festival est là pour nous tous, comme on a l’habitude de le dire et nous tous nous devons nous engager pour sa sécurité».
Propos recueillis par Douba DEMBELE
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