La nouvelle est tombée, le vendredi dernier : la direction de la sécurité d’Etat (Dgse) a procédé à l’interpellation de deux hommes à Bamako. Selon certaines informations, il s’agit de terroristes qui s’apprêtaient à commettre un attentat de grande envergure dans la capitale. Leur cible allait semble-t-il être un lieu public fréquenté par des étrangers.
Menace terroriste
Qui sont les terroristes appréhendés ?
Les deux présumés terroristes appréhendés par la SE ne sont pas des inconnus des services de renseignements. Il s’agit de deux jeunes qui sont affilés à des groupes armés du nord du Mali. En effet, selon des sources sécuritaires, le premier est un certain Marhi Barka Ben Erzagh, un membre du Mujao. C’est un repris de justice, indique-t-on. Le second se nomme Mikailou Mahamoud Dicko, un dangereux bandit proche du mouvement Almirabitoune. Ce dernier, précise-t-on, avait été dépêché à Bamako pour identifier des cibles à attaquer. L’attentat devrait être perpétré en fin de ce mois de janvier. Fort heureusement, les éléments du général Moussa Diawara, DG de la SE, ont déjoué ce sinistre projet. Les deux terroristes sont actuellement aux mains des services de sécurité. Et les enquêtes continuent…
Menace terroriste :
Renforcer le dispositif sécuritaire…
Face à la recrudescence des actes terroristes dans les régions du Nord et certaines localités du centre, le gouvernement malien est fortement interpellé. De l’avis général, l’Etat doit prendre ses responsabilités pour assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national. A la place du tapage stérile, les autorités doivent mettre des moyens à la disposition des forces de sécurité afin qu’elles accomplissent leurs missions. Dans ce cadre, le renforcement du dispositif sécuritaire à Bamako et dans les villes de l’intérieur, doit se faire rapidement.
Défense nationale :
Comment faire face aux menaces ?
Pendant que le Mali est menacé par des meutes de terroristes qui multiplient des attentats, dont le dernier a fait plus de 100 morts à Gao, de nombreux soldats (surtout des officiers supérieurs) sont au chômage. Ils sont de toutes les armées et beaucoup d’entre eux ont des années d’expériences sur différents théâtres d’opérations.
A sa prise de fonction, l’actuel ministre de la défense, Idrissa Maïga, avait rencontré tous les officiers généraux. Ceux-ci avaient mis l’accent sur l’utilisation des ressources au sein de l’armée. En retour, le ministre avait pris un certain nombre d’engagements. Mais, rien n’y fit, indique-t-on.
Alors, il est temps de mobiliser toutes les compétences au sein des forces armées et de sécurité afin de faire face aux menaces.