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Banque Mondiale : Le Mali classé meilleur élève de la zone UEMOA par les institutions de Brettons Wood
Publié le lundi 30 janvier 2017  |  L'Observatoire
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© Autre presse
Carte du mali
Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) et de l`Union africaine
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Le Mali est désormais porte étendard des pays ayant la renommée de facilitation des affaires et autres investissements pour les Etrangers. En ce début d’année 2017, le Rapport 2016 de la Banque Mondiale vient de classer notre pays comme premier pays dans l’espace UEMOA pour le climat des affaires et la bonne gouvernance économique.





On peut dire que l’esprit de Djatiguiya même sur le plan économique, solidement ancré dans nos cultures, us et coutumes, est considéré comme une disposition à tout céder à celui qui vous rend visite. Alors que cette vieille tradition, même si sous une autre forme, elle est devenue mercantiliste à certains égards, ce classement à l’honneur du Peuple malien révèle le fait que notre pays a toujours su accepter que les autres viennent s’installer chez lui pour collaborer avec eux fraternellement.

Une évaluation est faite tous les ans sur un certain nombre de critères relatifs à la facilité de faire des affaires dans nos pays, à l’accès à certaines infrastructures de base comme les routes, l’énergie, à l’administration du système d’imposition et à la qualité de la gouvernance macro-économique d’une manière générale.

Pour son rapport officiel de 2016, la Banque Mondiale a classé notre pays, premier, en matière de gouvernance et de qualité de l’environnement des affaires. Si en Afrique de l’Ouest, le Ghana devance le Mali dans ce Rapport, il est assorti des constats que le pays est nettement au-dessus de la moyenne au plan régional de l’Afrique subsaharienne, qui est à 49,51 points alors que le Mali est à 52,96 points.

Les critères évalués sont la facilité à engager des affaires, la facilité à obtenir tous les permis et documents nécessaires, le système fiscal, l’environnement sociopolitique, la gouvernance macro-économique et le fonctionnement des services de l’assiette. Beaucoup d’autres critères entrent en ligne de compte pour faire cette évaluation initiée par la Banque Mondiale pour mesurer les progrès des différents pays en matière d’évolution du climat des affaires et de la bonne gouvernance économique.

Cette distinction dont est promu notre pays met en exergue la compétence et l’intransigeance économique que les hautes autorités ont fait sienne. «C’est la qualité de la gouvernance économique du Mali qui a été jugée positive par les partenaires techniques et financiers ; notamment, de la Banque Mondiale», souligne-t-on au Département des Finances.

Cette performance est facilitée par la mise en œuvre de plusieurs réformes sur le plan national, en matière de fiscalités, de réformes douanières, de réformes des marchés publics.

Déjà, avant ce résultat, courant 2016, le Mali avait satisfait à deux contrôles du FMI. Le premier en mars-avril a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI en juin. Le deuxième effectué en septembre a été approuvé en décembre dernier.

«Aux termes de ces deux contrôles, il ressort que le Mali a respecté tous les critères et tous les indicateurs qui figuraient dans le programme et qui sont fondés sur des normes internationalement acceptées en la matière», explique Baréma Boucoum, chargé de Mission.

Nonobstant cette réussite économique très avantageuse, le Ministère des Finances n’entend pas s’arrêter en de si bon chemin. Il est déterminé à poursuivre les réformes en cours et à engager de nouveaux changements. A commencer par la lutte contre l’enrichissement illicite, afin de continuer sur la dynamique enclenchée.

Il s’agit aussi de bien gérer les ressources pour dégager des marges de manœuvre pour les projets d’investissement. «Beaucoup de projets vont sortir de terre grâce à cette gestion des ressources et le Mali bénéficie l’accompagnement des partenaires techniques et financiers comme le FMI, la Banque Mondiale et l’UE », a encore dit le Chargé de mission.

Toutefois, la réussite étant au bout de l’effort, les autorités politiques et économiques doivent soutenir sans relâche cette dynamique enclenchée par le Dr Boubou Cissé et toute l’équipe qui l’accompagne.

Sinaly M DAOU
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