Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Emploi-jeune: près de 4 milliards FCFA pour financer des projets d’entreprises
Publié le lundi 30 janvier 2017  |  L’Essor
Comment


Le concours de plan d’affaire en direction des jeunes diplômés est la sous-composante du Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ). Lors d’un point de presse vendredi dernier, le ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé, a expliqué que cette sous-composante du PROCEJ dont le coût s’élève à 3,9 milliards de F CFA a pour objectif de promouvoir l’emploi jeune par la solution entrepreneuriale, en contribuant à créer des opportunités aux jeunes diplômés.

Elle concerne les jeunes diplômés porteurs de projets, âgés de 18 à 35 ans et détenteurs de Baccalauréat, BTS et plus. Ce sont 575 candidats qui ont postulé à la compétition tenue le 15 octobre dernier. Le ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé a précisé que les dossiers de candidatures ont été traités par un cabinet privé international commis à cet effet. Au finish, ce sont 200 meilleurs dossiers qui ont été retenus dont 135 portés par les jeunes-hommes et 65 par des jeunes-femmes.

Les secteurs concernés par le concours, a cité le ministre Konimba Sidibé, sont l’agroalimentaire, le bâtiment et travaux-publics, les mines, l’artisanat et les métiers du tourisme. Les 200 jeunes sélectionnés recevront une formation afin de les assister dans l’élaboration des plans d’affaire de leurs projets.

Après cette phase, les dossiers seront soumis à un jury présidé par le Conseil national du patronat malien (CNPM) qui retiendra au moins 75 des meilleurs projets appelés à être primés. Chacun d’eux doit, en effet, bénéficier d’un fonds d’amorçage (non remboursable) dont la valeur varie de 1 à 5 millions de Fcfa. Les jeunes candidats sélectionnés seront accompagnés dans la mise en œuvre de leurs projets pendant un an. De nouveaux candidats seront sélectionnés après la clôture de la première phase.

Les questions des journalistes ont porté sur le choix du ministère de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé dans la mise en oeuvre de ce projet, sur le sort réservé aux projets non retenus, sur le choix du cabinet privé pour le traitement des dossiers etc. En réponse, le ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé dira que c’est le volet entrepreneuriat de ce projet qui intéresse son département qui travaille étroitement avec d’autres ministères comme ceux de l’Emploi et de l’Éducation.

A propos des projets qui n’ont pas été sélectionnés, le ministre Konimba Sidibé et le coordinateur du projet Drissa Ballo pensent que la réponse à cette question se trouve du côté du cabinet qui a procédé à la sélection des dossiers. Néanmoins, ils soutiennent que ce cabinet international a été choisi pour éviter tout risque de népotisme et de favoritisme. «C’est un choix judicieux qui nous garantit l’objectivité dans la conduite du processus», a indiqué le ministre Konimba Sidibé.
M. SIDIBÉ
Commentaires