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Conseil de cabinet à la Primature : De gros dossiers au menu
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  L’Essor
Primature:
© aBamako.com par A.S
Primature: Premier conseil des cabinets du premier ministre Modibo keita
Bamako, le 11 janvier 2015. Primature. Le premier ministre Modibo Keita a présidé ce samedi son premier conseil de cabinet.
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Conseil a examiné les projets de lois sur le statut particulier du District de Bamako, la création de l’Agence malienne de la métrologie et la création de la direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence

Les membres du gouvernement étaient réunis hier en début d’après-midi à la Primature autour du Premier ministre Modibo Kéïta pour un Conseil de cabinet qui a examiné trois points : le projet de loi portant statut particulier du District de Bamako ; les projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence malienne de la métrologie, les projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence.
Au terme de la réunion, le ministre de l’Économie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, a, concernant le premier point, expliqué qu’il y a un débat récurrent sur la juxtaposition de deux collectivités territoriales au niveau du District de Bamako : le District qui relève du ministère de l’Administration territoriale et les 6 communes de Bamako. Selon le Porte-parole du gouvernement, le débat a porté sur le point de savoir s’il fallait maintenir ces deux niveaux de collectivités territoriales ou si, au contraire, il fallait avoir un District avec des arrondissements sans personnalité juridique et sans autonomie financière.
« Il a été convenu de maintenir le statu quo, à savoir un District et 6 communes avec une autonomie financière et une personnalité juridique. Mais il a été également décidé de corriger des insuffisances constatées, en particulier de porter le nombre d’adjoints aux maires de 2 à 5 et de remplacer les délégations spéciales lorsque l’administration ne marche pas correctement par des autorités intérimaires », a annoncé le ministre.
Enfin il y avait, et cela a été souvent dénoncé, des chevauchements de compétences entre les communes et le District, a-t-il rappelé. Ce point également a été clarifié par l’énonciation très claire des prérogatives, des attributions du District de Bamako, et par conséquent, des attributions des 6 communes.
Se prononçant sur l’examen du deuxième texte, le ministre a relevé que tout se mesure : l’eau et l’électricité que nous consommons, les quantités de biens que nous achetons. À partir de ce moment, apparait l’importance de la métrologie, c’est à dire les sciences de la mesure et leur application. Et cette importance de la mesure est encore plus accrue, en raison de la sophistication des instruments de mesure, de la nécessité de protéger les consommateurs et de la nécessité également de respecter les règles de la concurrence.
Pour le ministre de l’Économie numérique et de la Communication, se posait alors une question institutionnelle : fallait-il mettre en place une agence chargée de la métrologie ou garder une administration de type plus classique ? « Le choix du Conseil a porté sur la mise en place d’une agence qui a une plus grande autonomie, une plus grande impartialité et qui peut gérer de façon plus souple, donc plus efficace les ressources humaines ainsi que les finances. Il se trouve d’ailleurs que la mise en place d’une telle administration est préconisée par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) », a ajouté Me Tall.
Pour le troisième point, le Porte-parole du gouvernement a rappelé que le cadre économique de notre pays a beaucoup évolué de l’Indépendance à nos jours, en partant d’une économie dirigée de type socialiste à une économie avec une libéralisation totale du commerce, avec la liberté de prix et la concurrence. En conséquence, la direction nationale des Affaires économiques qui répondait au type d’économie dirigée a été remplacée par la direction nationale du Commerce et de la Concurrence.
Selon le ministre Porte-parole du gouvernement, il se trouve que le poids du commerce dans notre économie est de plus en plus fort et le besoin d’une structure plus efficace, plus flexible s’est donc fait sentir. C’est pour cette raison que le ministre du Commerce a proposé que la direction générale se substitue à la direction nationale. Pour Me Tall, toutes les conditions de création d’une direction générale se trouvent aujourd’hui réunies.
« C’est ce choix qui a été fait par le Conseil de cabinet. Parce que cette direction générale va être plus à même de mieux protéger le consommateur et de mieux faire respecter les règles de la concurrence et du commerce », a conclu le ministre.
M. SIDIBÉ
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