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Accusé d’avoir remis ses cartes de visite à des usagers de la circulation pour servir de laissez-passer : Le DGA de la police, le Commissaire divisionnaire Mamadou Z. Sidibé apporte ses précisions
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  Le Pays
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Accusé de trafic d’influence pour avoir délivré des laissez-passer et accordé des facilités de circuler à certains usagers de la circulation, le Directeur général adjoint de la police, le Commissaire divisionnaire Mamadou Z. Sidibé, a animé, le samedi 28 janvier, une conférence de presse, dans les locaux de la Direction générale de la police nationale (DGPN), pour réfuter les allégations formulées à son encontre.




Pour l’animateur, cette conférence de presse ne vise pas à engager un bras de fer avec les hommes de média. Selon lui, elle s’inscrit dans l’exercice de la liberté d’expression instituée dans notre pays et dans le cadre de la contribution à la manifestation de la vérité. Et de poursuivre que cette rencontre est consécutive à la production d’articles de presse l’accusant de trafic d’influence.
En effet, des articles de presse révèlent que le DGA de la police avait remis ses cartes de visite à certains usagers qu’il recommandait à la bienveillance des agents de la circulation, à travers, notamment, un message griffonné au verso desdites cartes.
Faux et archifaux ! rétorque le Commissaire divisionnaire Mamadou Z. Sidibé. De sa version, il ressort que ce constat a été fait à travers une relation devant impérativement effectuer un voyage sur Sikasso pour rendre visite à un parent malade, « le véhicule de la personne en question était dédouané, mais n’était pas encore en possession des différentes pièces, à cause des lenteurs administratives. Compte tenu de l’urgence et de la sensibilité de la question, j'ai remis ma carte de visite à la personne et au verso j’ai fait une mention invitant mes collègues douaniers à lui accorder des facilités de circuler. C’est la seule carte que j’ai établie. Je mets quiconque au défi de fournir d’autre carte comportant ma signature et mes instructions », a-t-il précisé.
À l’entendre, contre toute attente, dans deux parutions différentes du journal, sa carte a été publiée avec le verso comportant les instructions invitant les agents à accorder des facilités de circuler à son détenteur, « la carte publiée dans la deuxième publication est bel et bien ma carte, mais la signature au verso de la carte est fausse et l’écriture n’est pas la mienne. L'auteur de l'article ou sa source a imité mon écriture et ma signature. La publication de cette carte ainsi que l’écriture au verso ne relèvent pas du délit de presse, mais plutôt du délit de droit commun. C’est du faux et usage de faux », a-t-il souligné.
Il ajoutera qu’après ces publications, l'instruction a été donnée de retirer tous les documents accordant des facilités de circuler, « à travers les colonnes des journaux, ils ont voulu me faire passer comme l’auteur de tous ces documents visant à octroyer des faveurs à certains usagers. C’est ainsi que j’ai instruit aux agents de la CCR de récupérer tous les documents accordant la facilité de circuler, qui ne peuvent en aucun cas avoir un caractère officiel. C’est à ce moment que j’ai compris qu’il s’agissait d’un véritable réseau organisé, par lequel certains cadres et agents de police se font de l’argent indûment », a-t-il conclu.
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