Mopti : près de 150 Ecoles toujours fermées

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Publié le jeudi 2 fevrier 2017 | Le Pays

© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles publiques du quartier
Le chef de quartier de Daoudabougou Adama Sangaré a visité les écoles publiques du quartier, le 3 Octobre 2016 dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017.

La rentrée d’octobre 2016 a été largement sabotée dans la région de Mopti par des groupuscules armés se réclamant d’Hamadoun Koufa.Dans certaines localités, les bandits se sont pris aux édifices, matériels didactiques et ont menacé de mort l’administration locale.

Prévue pour janvier 2017, la réouverture tarde à s’effectuer dans près de 150 écoles fondamentales, principalement dans le Macina, signale un responsable syndical .Toutefois, l’enseignement secondaire général et professionnel souffre moins de cette situation parce que la plupart de ces établissements se trouvent dans les chefs-lieux des cercles.
Douentza : le cauchemar des élus !
La recrudescence de la violence dans le cercle de Douentza inquiète plus d’un. Braquages-à-mains armées, forains attaqués et les assassinats ciblés sont devenus les quotidiens des populations. Après Boni et Boré quelques mois plutôt, le mois de janvier a enregistré l’assassinat de deux maires : celui de la commune de Hayré le 18janvier, et seulement dix jours après, Souleymane Ongoiba, l’élu de la commune de Mondoro est tué à son tour à Douentza.
Le mode opératoire est le même, des individus armés et à moto s’infiltrant dans la population pour commettre leurs forfaits. Si le calme semble revenir avec la présence des forces armées, les hypothèses vont dans tous les sens, acte terroriste pour les uns, règlement de compte pour les autres. Pour Ilias GORO, député de Douentza, que nous avons sollicité devant l’ampleur de la situation, il s’est contenté de préciser que derrières ces crimes se dessine la faible présence de l’autorité de l’Etat dans la zone.
UA : transition et réintégration.
A l’issue du 28eme sommet de l’union Africaine ouvert à Addis Abeba, le lundi 30 janvier 2017, l’ex-chef de la diplomatie Tchadienne Moussa FAKI succède à Mme ZUMA à la tête la commission de l’union pour quatre ans.Le pr Alpha CONDE de la GUINEE CONAKRY dirigera l’instance suprême de l’organisation panafricaine. L’un des moments forts de cette rencontre aura été la réintégration du Maroc, 33ans après son retrait.
Culture : Ségou accueille l’Afrique et le monde
L’Edition 2017 du festival sur le Niger a ouvert ses portes et ce pour cinq jours aux festivaliers venus du monde entier. Sous le thème de : jeunesse et numérique. En plus des traditionnelles activités, les spectateurs auront droit à des projections visant un rapprochement des cultures, mais ils auront également l’occasion de découvrir les richesses de la cité des Balanzans.
Mali : Porté haut par la recherche scientifique !
Deux prestigieux prix en 2016, la preuve qu’au Mali malgré les défis des miracles se produisent. Après le Pr Adama Diaman Keita, recteur de l’USTTB, lauréat du prix du directeur du NIH qui récompense chaque année l’effort d’un chercheur dans le développement de la recherche. L’autre distinction aussi importante que la première, est le prix Régional scientifique Kwamé N’Nkrumah de l’union Africaine pour la femme, décerné au professeur Rokia SANOGO, première femme titulaire en pharmacognosie, chef de département de médecine traditionnelle à l’USTTB.
Aly Bocoum

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