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Santé de la reproduction : Plus d’accessibilité et d’acceptabilité pour réduire le taux de mortalité
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement du Projet 1 du P2RS
Bamako, le 16 décembre 2015 au CICB. Le ministre du Développement Rural a présidé la cérémonie de lancement des activités du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l`insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. (P2RS)
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Dans la perspective d’accroitre la demande et l’utilisation des Services de santé de la reproduction et de la planification familiale (SRPF), le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, en partenariat avec l’UNICEF et la Banque Mondiale, a initié une session de plaidoyer dans 652 aires de santé dans les Régions de Ségou, Sikasso et le district de Bamako.
Les acteurs étaient, samedidernier, au Centre de santé communautaire (CSCOM) de Yirimadio pour une session de plaidoyer, afin de rendre les SRPF plus accessibles et renforcer l’acceptation du planning familial au sein des communautés membres d’Association de santé communautaire (ASACO) et directeurs techniques de centre (DTC). La cérémonie s’est déroulée en présence de la coordinatrice du Projet de renforcement de la santé de la reproduction, Mme Doucouré Arkia Diallo, le représentant de l’UNICEF Ndiaga Seck, la représentante de la Banque mondiale, Mme Aissatou Diack et celui de la Fédération nationale de la santé communautaire (FENASCOM), Yaya Zan Coulibaly.

Selon le représentant de l’UNICEF, cette session vise à faire passer le message et faire accepter les services de la santé de la reproduction.
Le projet consiste à faire amener les femmes vers ces centres », a-t-il dit avant d’indiquer que la vision est qu’il y ait plus d’acceptabilité et d’accessibilité. « C’est comme ça, que nous pourrions réduire le taux de mortalité », a-t-il ajouté.
La coordinatrice du projet a précisé que l’utilisation des SRPF est un moyen pour faire baisser le taux de mortalité. C’est pourquoi, elle a invité les femmes à venir vers ces services afin de protéger les enfants.
Quant au représentant de la FENASCOM, il a souligné que les indicateurs doivent être boostés. Pour cela, il estime qu’il faut conjuguer les efforts pour améliorer ces indicateurs. Pour lui, tout développement passe par la santé. «La santé de la reproduction va permettre de maitriser le taux de la mortalité », a t-il indiqué.
F.NAPHO



Humanitaire au Mali en 2017 : UNE CONTRIBUTION DE 7 MILLIONS DE DOLLARS

Le Mali est un des neuf pays sélectionnés dans le cadre du premier cycle d’allocations 2017 du Fonds central de réponse aux urgences (CERF) pour le volet « urgences sous-financées ». L’annonce a été faite par le Secrétaire général des Nations unies, en marge du Sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba.
Sur l’enveloppe totale de 100 millions de dollars américains annoncée, 7 millions de dollars sont attribués au Mali pour soutenir des programmes d’aide aux populations dans les zones touchées par le conflit et la violence dans le Nord et le Centre du pays. «Je me réjouis de cette importante contribution», a déclaré la Coordonnatrice de l’action humanitaire au Mali, Mbaranga Gasarabwe. «Ces fonds vont soutenir la mise en oeuvre de programmes destinés à fournir une aide essentielle à des milliers de personnes parmi les plus vulnérables au pays », a-t-elle ajouté.
Environ 40 000 personnes dans les Régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Mopti et Ségou bénéficieront de cette contribution. Les communautés ciblées en priorité sont celles touchées par de forts taux d’insécurité alimentaire et de malnutrition, ainsi que celles aux prises avec d’importants déficits d’accès aux services sociaux de base, à la protection et à l’abri. En tout, une dizaine de projets seront mis en œuvre par les agences humanitaires des Nations unies au Mali et les ONG partenaires.

« Le CERF demeure une source essentielle de financement pour la réponse humanitaire au pays », a indiqué Mme Gasarabwe, rappelant qu’en 2016, seul 38% des 354 millions de dollars nécessaires à la mise en œuvre du Plan annuel de réponse humanitaire au Mali ont été mobilisés. « La disponibilité rapide des financements CERF est aussi un atout crucial pour assurer l’efficacité de l’aide », a-t-elle souligné.
Dans le contexte du cycle climatique du Sahel, certains projets doivent, en effet, démarrer assez tôt en début d’année en vue de soutenir adéquatement la campagne agricole et les moyens de subsistance des communautés agro-pastorales.
Chaque année, le CERF soutient des projets d’aide dans les pays frappés par de graves crises et où le manque de financement nuit significativement à l’assistance apportée aux populations. Depuis l’éclatement du conflit dans le Nord du Mali en 2012, le CERF a ainsi contribué pour près de 60 millions de dollars à l’aide humanitaire au pays.
Source : OCHA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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