Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

CMA : l’enfant «pourri gâté» de la communauté internationale
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  Nouvelle Libération
Mahamadou
© RFI par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014.
Comment


La communauté internationale ne semble avoir d’yeux et d’attention «que» pour la Coordination des mouvements de l’Azawad. Elle se plie, à quatre pattes, à ses quatre volontés.
Encore une fois, la Coordination des mouvements de l’Azawad a manqué à l’appel du comité de suivi de l’Accord. Du moins, elle n’était que faiblement représentée lundi à l’ouverture de la 15ème session du comité de suivi de l’accord. Les membres de la Cma se plaindraient de l’absence de résultats en raison de la non-application des recommandations, alors qu’ils sont incapables de résoudre les divisions en leur sein.

Pour faire illusion, la communauté internationale, à travers la Minusma, la mission onusienne, a encore sorti un de ses discours politiquement corrects. «Nous avons fait le constat que malheureusement nos frères de la CMA ne sont pas présents dans la salle avec nous, ou du moins en totalité. Nous leur lançons un appel pour leur dire tout simplement que la politique de la chaise vide n’a jamais été payante et qu’il est extrêmement important qu’ils reviennent. Il n’y a pas meilleur cadre pour poser leurs problèmes au niveau du comité de suivi. Et on va trouver des solutions à leurs problèmes», a déclaré le représentant spécial de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif.

À l’évidence, ce discours manque de fermeté. Il tend à caresser la Cma dans le sens du poil. Et parce que la communauté internationale est incapable d’être ferme avec la Cma, elle s’est précipitée à créer un autre cadre de rencontre avec sa Cma : réunion de crise. Et là, la Cma était là, au grand complet. Parce qu’elle sait qu’elle est soin et qu’on sera aux petits soins avec elle, qu’on est prêt à admettre tous ses caprices. Alors, l’enfant «pourri gâté» n’a pas fini de pleurnicher et de faire des chichis.

La Cma a même réussi à arracher une autre réunion «de haut niveau» à la communauté internationale. Pour, dit-on, rediscuter d’un chronogramme pour installer les autorités intérimaires, notamment en prolongeant leur mandat. Une réunion qui devrait avoir lieu mi-février, en présence des signataires de l’accord de paix.

Et pour rassurer la Cam : «… Deuxièmement, nous avons quand même cette question qui revient toujours, la mise en place des autorités intérimaires. Nous avons fait le point avec le gouvernement et je suis heureux de constater que cette question trouvera très rapidement dans les jours à venir une mise en œuvre effective qui nous permettra réellement d’aller de l’avant…» dixit le représentant spécial de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif.

Il ne manque plus que l’enfant «pourri gâté» demande la lune à la communauté internationale, pour son seul maudit Azawad. Et elle ira la décrocher, puisqu’un enfant «pourri gâté» s’offusque qu’on le contrarie !

Dioncounda Samaké

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment