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Accord pour la paix et la réconciliation : Mise en place d’un groupe de travail pour aplanir les difficultés
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  L’Essor
Démarrage
© aBamako.com par A.S
Démarrage des travaux de la 15ème réunion du Comité de suivi de l`accord d`Alger.
Bamako, le 30 janvier 2017. Des travaux de la 15ème réunion du Comité de Suivi de l`Accord d`Alger ont débuté à Bamako
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travaux de la 15è session du Comité de suivi de l’Accord (CSA) se sont achevés mardi dernier au Centre régional d’énergie solaire (CRES) de Badalabougou.

A l’issue de la réunion, le président du CSA, l’ambassadeur algérien Ahmed Boutache, a animé un point de presse pour faire le compte rendu des décisions prises. Il s’est d’abord exprimé sur l’actualité toujours dominée par l’attaque terroriste du 18 janvier dernier à Gao qui a visé le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC).

Après ce coup dur, le président du CSA a tenu à assurer que le processus va se poursuivre, en ce sens que cette attaque terroriste n’a nullement découragé les parties signataires. Au contraire, elles sont plus que jamais déterminées à conduire le MOC jusqu’à son terme.
L’ambassadeur Ahmed Boutache a indiqué que cette session a été l’occasion pour les différentes parties de réaffirmer leur engagement à poursuivre l’opérationnalisation des mécanismes sécuritaires et la mise en place des autorités intérimaires. Il a déploré l’absence d’une partie de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à cette rencontre. «Nous savons que le moyen civilisé pour régler un problème, c’est le dialogue.

Le CSA est le cadre le plus approprié pour avoir ce dialogue. Nous avons décidé au niveau du Comité d’entreprendre les contacts et les consultations nécessaires pour ramener nos frères de la CMA dans la mise en œuvre de l’Accord », a-t-il déclaré. Les responsables de la Plateforme se sont aussi retirés de la réunion en guise de protestation. Pour Ahmed Boutache, cette décision de la Plateforme n’était qu’un malentendu.

«La Plateforme a posé un problème lié aux relations qu’elle a avec la force Barkhane. Il lui a été clairement expliqué que la présence de la force Barkhane sur le territoire malien ainsi que la conduite des opérations par celle-ci et la MINUSMA sont régies par un accord intergouvernemental bilatéral franco malien», a-t-il expliqué. L’ambassadeur Ahmed Boutache dira que cette 15è session a également permis aux participants de se mettre d’accord sur la nécessité de la mise en place d’un groupe de travail qui sera présidé par le président du CSA. Ce groupe de travail, a-t-il précisé, s’attèlera à aplanir toutes les difficultés et à mettre d’accord toutes les parties signataires sur la mise en place d’un cadre de consultation, de concertation inter-malien.
«Si nous voulons avancer dans la mise en œuvre de l’Accord de manière efficace, il est important que les parties maliennes puissent se concerter, se consulter sur tout ce qui a trait à la mise en œuvre du document », a-t-il insisté. Autrement dit, le diplomate algérien a voulu dire que les mouvements armés doivent être consultés dans le cadre de l’élaboration des textes de lois qui doivent être pris dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord. Ahmed Boutache a également annoncé la tenue prochaine, au niveau ministériel, d’une réunion à laquelle participeront les pays partenaires et les mouvements signataires de l’Accord.
M. S
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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