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Après son examen médical à Paris … Le Président Dioncounda rencontre la diaspora
Publié le mardi 29 mai 2012   |  Aurore


Dioncounda
© Autre presse
Dioncounda Traoré
Président intérimaire du Mali


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Parti en France pour un examen médical approfondi après son agression par des vandales, le président de la transition, le Professeur Dioncounda Traoré, se porte comme un charme selon des sources concordantes. A l’Hôpital du Val de Grâce, son séjour aura tout juste consisté à confirmer les résultats du scanner passé à Bamako et qui avaient déjà conclu sur l’absence d’une lésion assez sérieuse pour jouer sur le rendement du nouveau locataire de Koulouba. Le Président, de même source, a recouvré la totalité de ses réflexes, après seulement quelques sérums, et se trouve depuis Samedi dans un grand hôtel de la place. Son état de santé lui a même permis de recevoir les représentants de la diaspora malienne de France venus massivement lui témoigner son soutien après son agression qui a terni l’image du Mali à l’extérieur.

Sévaré : Les militaires violent massivement les jeunes filles

La problématique des viols massifs devient dramatique et commence à inquiéter sérieusement les habitants de la ville de Sévaré qui abrite un dispositif militaire beaucoup plus important, depuis la convergence des éléments en débandade au Nord-Mali. En l’absence de tout commandement dans cette région militaire, les hommes en treillis sont abandonnés à eux-mêmes et s’adonnent aux comportements libertaires les plus licencieux. En plus de verser dans une folie meurtrière par des échanges constants de coups de feu mortels, ils constituent également un danger permanent pour les jeunes filles de la ville. A partir de 21 heures, celles-ci ne peuvent plus circuler librement sans s’exposer au risque de rencontrer un violeur. Selon nos sources, une vingtaine de cas ont été déjà recensés, rien que pour les victimes ayant accepté de témoigner et de reconnaître les faits. Le hic pour les coupables, c’est que tous les cas sont également l’objet d’énquêtes au niveau des observateurs internationaux et sous-régionaux des droits de l’homme.

La loi du Cnrdre : Le 33ème Régiment de la Compagnie Para devient un péage

Depuis le tragique affrontement entre bérets, le Camp-Para de Djicoroni est devenu la chasse gardée des éléments de Kati. De jour, on a comme l’impression qu’aucune âme vivante ne fréquente les lieux. Mais, une fois la nuit tombée, le coin, ou du moins son accès, devient une sorte de marché exclusivement réservé aux porteurs d’uniforme. Ils ne s’occupent pas de filtrer les entrées mais de rançonner tout ce qui bouge dans les environs,, à partir de minuit. Au début, tous les véhicules qui passaient par la RN 5 étaient contrôlés et fouillés, mais depuis un certains temps, les éléments armés jusqu’aux dents ne s’intéressent qu’aux gros camions. On les voit souvent en file comme au péage de Kati, pour les camionneurs en provenance de Dakar. A ce rythme, l’armée n’a aucun intérêt à ce que la situation d’exception retourne à la normale.

Contre coup d’Etat : Le CNRDRE ne pipe plus mot sur les mercenaires et les armes

C’était pourtant un filon porteur au lendemain des affrontements entre bérets ayant occasionné des dizaines de victimes non encore élucidées. Visiblement, pour justifier son emprise sur les rouages de l’Etat et contrer les pressions internationales, le Comité National de Redressement de la Démocratie et de Restauration de l’Etat avait inventé une histoire cousue de fil blanc, sur l’infiltration du pays par des rebelles qui auraient prêté main-forte à la Compagnie Para à coups de millions. Les pauvres cobayes laboratoire, des Burkinabè et des Ivoiriens en l’occurrence, ont été l’objet d’exhibition devant les caméras en tant que spécimens et pièces à conviction.
Mais la propagande et l’intoxication de l’opinion n’ont prospéré que dans les rangs de ceux qui avaient un penchant assez subjectif pour la junte pour croire aux légendes.
Preuve que tout n’était que légende, montage et affabulation : personne n’a plus parlé de mercenaires ni de l’histoire des armes découvertes exclusivement aux domiciles des anti-putschistes.

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