Entre étroitesse des routes et embouteillages, les usagers bamakois ne savent plus à quel saint se vouer en circulation. Depuis la veille du Sommet Afrique-France, la construction et l’entretien de routes causent des désagréments aux citoyens. Hier, pendant toute la matinée, les usagers de la rive droite ont eu du mal à se frayer un chemin, à cause d’embouteillages monstres dans les communes V et VI. A l’origine de celles-ci : le Tour cycliste du Mali, parti de Bamako pour Ouéléssébougou, sans crier gare.
Pendant de longues heures, les conducteurs d’engins étaient bloqués et contraints de prendre leur mal en patience. Et même des personnalités ont été, par moments, obligées de recourir à la moto. Les paramètres du préjudice sont nombreux : rendez-vous manqués, vols ratés, malades gémissant, consommation de carburant à la hausse, moteurs cassés…
La fréquence des embouteillages dans la capitale, due au parc automobile se renforçant chaque jour un peu plus, interpelle les autorités. Il est temps d’édicter des mesures, sinon d’agir pour permettre aux citoyens de se déplacer convenablement. Jusque-là, ce minimum de précaution n’est, semble-t-il pas, à l’ordre du jour dans les services techniques de l’Etat.