président de la République, Ibrahim Boubacar Keita est arrivé hier en fin d’après-midi à Bamako en provenance de Paris. Selon la présidence de la République sur son compte Facebook, le chef de l’Etat qui était accompagné de son épouse Mme Keita Aminata Maïga, a été accueilli à sa descente par le Premier ministre Modibo Keita.
Avant de quitter Paris, le président Keita a été a reçu à l’Elysée où il a eu un entretien avec le chef de l’Etat français, François Hollande. L’information est donnée par la présidence de la République française sur sa page Facebook. Les photos publiées par l’Elysée montrent les deux chefs d’Etat main dans la main dans la cour de l’Elysée. La présidence française ne donne aucune indication sur la teneur des échanges entre Ibrahim Boubacar Keita et François Hollande.
En visite privée en France depuis la semaine dernière, le président Ibrahim Boubacar Keita a sans doute profité de l’occasion pour s’entretenir le chef de l’Etat français sur les relations de coopération entre le Mali et la France. A ce sujet, les sujets de discussions ne manquent pas. La France est le premier partenaire bilatéral du Mali. En plus, elle maintient des troupes sur notre sol à la suite de son intervention en janvier 2013 pour stopper l’avancée des groupes terroristes vers le sud du pays.
L’éclatante réussite de l’organisation du sommet Afrique-France, tenu dans notre capitale les 13 et 14 janvier derniers, pourrait également figurer parmi les sujets d’échanges entre les deux chefs d’Etat. A l’occasion du sommet franco-africain de Bamako, le président Hollande a fait de nombreuses annonces sur l’augmentation de l’aide française en faveur du continent aussi bien dans le domaine du développement que dans celui de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.
Nul doute que les chefs d’Etat ont évoqué aussi la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Surtout après le terrible attentat qui a touché le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) à Gao le 18 janvier dernier, tuant des dizaines de soldats et d’éléments des groupes armés, qui s’apprêtaient à entamer des patrouilles mixtes.